C’est sans atermoiement aucun que l’économiste Noël Tshiani dénonce les nouvelles techniques du régime Tshisekedi visant à améliorer les conditions de travail de la justice tout en la vidant de sa substance. Connu pour être parmi les pays avec le taux de corruption le plus élevé dans le monde selon l’Agence de Lutte contre la Corruption, N. Tshiani estime que la tolérance face à la corruption et d’autres antivaleurs semblables ne peut pas permettre à une meilleure stratégie de lutte contre la corruption de réaliser des meilleurs résultats. L’homme de la Congolité ne voit aucune lueur d’espoir pour le pays après le bicéphalisme idéologique observé dans le camp de la justice congolaise.
« Une excellente stratégie de lutte contre la corruption ne pourra pas réaliser des résultats tangibles si:
1) On libère des prisons les condamnés de corruption et détournements des fonds publics ;
2) le pays n’a pas de salaire minimum Garanti ; et
3) on est gentil avec les criminels», peut-on lire sur son compte Twitter.
Dans la foulée, Noël Tshiani rajoute:
« L’efficacité de l’IGF comme organe de promotion de bonne gouvernance est anéantie par la gentillesse des autorités politiques et judiciaires à l’égard des criminels condamnés de corruption et qu’on sort des prisons sous des subterfuges divers».
Depuis la libération de Vital Kamerhe par la Cour de Cassation, beaucoup d’interrogations se posent dans le chef de la population congolaise qui, selon les prescrits de la loi, ne reconnaît pas en la Cour de Cassation la compétence d’accorder une liberté provisoire.
Gaël Hombo/acturdc.com