Moise Katumbi a félicité le nouveau président Zambien « pour sa brillante victoire ». Il a également salué son prédécesseur pour son fair-play.
« Comme en Zambie, la RDC a besoin de bonnes élections organisées par une CENI indépendante, neutre et impartiale. Il faut laisser le peuple choisir librement ses dirigeants ».
Un jour plus tôt, c’était Martin Fayulu qui avait félicité le nouveau homme fort Zambien. « La vérité des urnes et la démocratie ont prévalu. Je voudrai également féliciter la commission électorale indépendante Zambienne pour son impartialité, sa transparence et la publication des résultats bureau par bureau ».
Quasiment tous les voisins de la Zambie ont félicité mardi le pays d’Afrique australe d’avoir réussi une transition politique en douceur, fait à la fois rare et exemplaire sur le continent, après la large victoire de l’opposant de toujours Hakainde Hichilema à la tête de l’Etat.
« HH » a été déclaré vainqueur lundi et le président sortant, Edgar Lungu a reconnu sa défaite quelques heures après, félicitant son « frère », en dépit d’une rivalité féroce et ancienne entre les deux hommes.
C’est la troisième fois que le pouvoir passe à l’opposition en Zambie depuis 1991, sur un continent où les dirigeants se maintiennent souvent au pouvoir pendant des décennies.
« Les transitions pacifiques dans notre région depuis quelques années – dont la Zambie est la plus récente illustration – méritent d’être saluées par le monde entier et par nous », a déclaré le président du Malawi, Lazarus Chakwera, inaugurant un sommet des chefs d’Etat d’Afrique australe.
« A tous les dirigeants et au peuple zambien, nous disons merci », a-t-il ajouté, au nom des seize pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Jeudi les électeurs zambiens, dont la majorité a moins de 35 ans, ont très largement élu M. Hichilema, avec près d’un million d’écart avec M. Lungu, président depuis 2015.
« HH », qui se présentait pour la sixième fois à la présidentielle, dont trois contre M. Lungu, a salué la forte participation de près de 71%.
Dans son premier discours, l’homme d’affaires de 59 ans a assuré à son prédécesseur, qui l’a fait arrêter à plusieurs reprises, qu’il ne devait pas s’inquiéter: « vous ne ferez pas l’objet de représailles, ne recevrez pas de gaz lacrymogène ».
Il a promis de « favoriser une meilleure démocratie », les droits de l’Homme et les libertés fondamentales, alors que M. Lungu a été vivement critiqué pour avoir eu la main lourde à l’égard de son opposition et de la presse.
Actualite cd via Acturdc.com