Alors que les analystes politiques criaient déjà un divorce, les choses se seraient arrangées entre Moïse Katumbi et son confrère de l’Union Sacrée, Félix Tshisekedi. Selon la Radio France Internationale (RFI), Moïse Katumbi aurait accordé son allégeance à Denis Kadima, président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et à son bureau ; tout en acceptant de rester dans l’Union Sacrée de la Nation (USN). Le Charman aurait placé les intérêts de la population congolaise au dessus des intérêts égoïstes en privilégiant les préparatifs de l’organisation des élections.
L’ancien gouverneur de la province du Katanga aurait donc décidé, après les consultations au sein de son parti Ensemble pour la République et dans le chef des partenaires de l’Union Sacrée, de rester dans le bateau présidentiel tout en jetant un cap vers les prochaines échéances électorales. L’homme de Kashobwe aurait privilégié les préparatifs des échéances électorales en acceptant Denis Kadima comme président de la CENI. Pour Ensemble pour la République, il n’y a plus rien à redire sur le successeur de Corneille Nangaa mais le mieux à faire serait de penser aux jours à venir.
En ce qui concerne le départ de l’Union Sacrée, Moïse Katumbi joue le contrôle technique hautement politique. Le président du TP Mazembe décide de poursuivre sa marche aux côtés des autres leaders politiques de la majorité présidentielle. M. Katumbi renouvelle ainsi sa confiance à la plateforme de Félix Tshisekedi.
Pour rappel, Moïse Katumbi avait annoncé avant l’entérinement des membres de la CENI à l’Assemblée Nationale que l’investiture non consensuelle de ces derniers était une ligne rouge qui conduirait à la sortie son parti Ensemble pour la République de l’Union Sacrée.
Jean-Pierre Bemba, président du Mouvement de Libération du Congo (MLC) avait quant à lui apporter son soutien à Denis Kadima et demandé au peuple congolais de mettre ensemble les efforts afin d’éviter le chaos à la RDC.
Gaël Hombo/acturdc.com