RDC : (MIBA) la nécessité d’un nouveau management s’impose !

La Miba a été détruite par la succession de divers types de gestion, les uns aussi mauvais que les autres. Le résultat du clientélisme. Le management  n’est pas toujours à la hauteur.  Les plannings d’investissements, les différents plans de relance sont élaborés juste pour attirer l’attention de l’Etat, actionnaire majoritaire, mais jamais mis en exécution.

L’actionnaire minoritaire, 20%, n’a plus contribué à la relance de la Miba, ces 12 dernières années, laissant toute les charges sociales et d’exploitation à l’Etat congolais. Avec un personnel dont l’âge moyen environne les 59 ans, la dette sociale envers le personnel s’évalue à plus de 170 millions USD. Ceci  crée un dispositif ne pouvant attirer aucun investisseur rationnel.

Et, par surcroît, l’option de la sous-traitance n’est pas bien tolérée tant par les dirigeants que par les cadres et travailleurs. Serait-ce  pour des raisons de refus de contrôle et de transparence de la production ? Voilà un aspect de plus qui intrigue.

Le personnel ayant connu de longues périodes difficiles a développé des réflexes de vandalisme, consistant à détruire le matériel de sa propre société. Des réseaux d’exploitation clandestine se seraient développés à l’initiative des autorités censées protéger les gisements et les infrastructures de l’entreprise.

Par ailleurs, le département de Surveillance et Protection DSP, constitué d’agents trop âgés et souvent démotivés, se révélerait être le centre de la fraude érigée en système d’enrichissement accéléré.

La production présentée à la commercialisation est vendue dans une totale opacité et en complicité de comptoirs d’achats locaux, les prix et la qualité sont négociés bien avant la vente proprement dite !

Pour la relance effective de la Miba, il faudrait un management expérimenté, aiguisé dans les techniques modernes de gestion d’exploitation minière allant de la sous-traitance d’équipements jusqu’aux consommables miniers.

Mettre en place un management capable d’amener des partenaires valables et crédibles qui pourraient aujourd’hui injecter des fonds afin de redynamiser l’acquisition de l’outil de production  qui est vétuste par manque d’une politique d’investissement à la Miba. A la phase actuelle, la Miba a besoin d’au moins 300 millions USD.

Laprosperiteonline.net/acturdc.com

vous pourriez aussi aimer