Le ministre de l’Industrie et du Développement des Petites et Moyennes Entreprises, Louis Watum, est de nouveau sous le feu des critiques après avoir nommé sa fidèle collaboratrice, Gisèle Kayembe Fontaine, au poste de directrice du Conseil d’administration de l’Agence pour la Promotion des Classes Moyennes (APROCEM).
Cette nomination, qui intervient en dépit du manque d’expérience professionnelle de la concernée, soulève des inquiétudes quant aux pratiques de favoritisme au sein du gouvernement congolais. Il est reproché à Watum de privilégier les membres de son entourage au détriment de la compétence et de l’intérêt public, notamment pour renforcer son parti, l’Action des Patriotes pour l’Émergence du Congo (APEC).
Cette situation survient alors que le ministre a récemment orchestré, sans grande transparence, le remplacement du directeur général de l’ANADEC, Godefroid Kizaba, suspendu pour des raisons jugées douteuses. Le remplaçant a été désigné dans des conditions accélérées, sans même la présence du responsable sortant lors de la cérémonie de remise et reprise.
Les observateurs déplorent cette gestion cavalière et craignent que de telles pratiques nuisent à la vision du président Félix Tshisekedi pour la cohésion nationale et le développement du pays. Les critiques estiment qu’il est urgent que les autorités interviennent pour stopper cette vague de nominations jugées abusives, qui compromettent l’intégrité des institutions publiques.
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