RDC : l’Imam Moussa Rachid demande à Félix Tshisekedi de nommer un informateur pour les consultations

La Commission d’intégrité et médiation électorales (CIME) propose 4 considérations à Félix Tshisekedi pour que «les consultations conduisent à des résultats susceptibles de sortir notre pays de la zone de turbulences». Dans une déclaration faite le lundi 26 octobre, l’Imam Moussa Rachid, président ai de l’organisation, la CIME tient à ce que «le respect de la Constitution et des institutions soit garanti».

Dans sa déclaration en réaction à l’adresse du chef de l’État à la Nation, la CIME veut voir les consultations «poursuivre comme objectif le règlement de la crise et non de l’exacerber ou la déplacer».

Félix Tshisekedi est ainsi invité à suivre la démarche «dans une logique d’inclusivité». Ce, «pour permettre d’explorer les points de vue de toutes les catégories des citoyens».

En effet, explique le président ai de la CIME, «même les compatriotes qui ne font pas preuve d’une grande culture politique possèdent au moins une expertise d’usage et savent quels sont leurs besoins en rapport avec la paix et la sécurité».

«L’idéal, souligne l’Imam Moussa Rachid, est que le chef de l’État désigne un Informateur pour recueillir les avis des uns et des autres en toute franchise et en toute liberté». Quitte à faire rapport au Président de la République pour disposition en tant que garant de la Nation, fait savoir la CIME. Néanmoins, reconnait Imam Moussa Rachid, «la CIME va apporter sa contribution à la démarche de Félix Tshisekedi». D’après lui, un cahier de charges sera présenté à qui de droit et le moment venu.

Dans un autre chapitre, la CIME partage le diagnostic du Président de la République «lorsqu’il fait état d’une situation de blocage, mieux de crise». Elle se félicite de la décision prise par le chef de l’État d’abord de dénoncer la crise à haute voix. Et ensuite de procéder à la consultation des forces politiques et sociales «en vue de l’émergence d’une Union sacrée pour le Congo».

D’une manière générale, la CIME se dit convaincue que «Le pays fait face à de sérieux problèmes publics qui, par essence, ne sont pas de problèmes sans solution mais, bien au contraire, ont plusieurs solutions sans aucune d’elles ne mette tout le monde d’accord».

Mediacongo.net/acturdc.com

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