La jeunesse du parti politique Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) sera dans la rue ce vendredi 19 février 2021 pour protester contre l’ambassadeur Rwandais en RDC, Vincent Karega.
Le secrétariat national en charge de la Jeunesse du parti cher à Martin Fayulu Madidi a officiellement saisi le gouverneur de la ville de Kinshasa ainsi que d’autres autorités du pays le 16 février dernier au sujet de cette marche.
D’après Serge Welo, secrétaire national en charge de la jeunesse des mouvements associatifs qui a signé la correspondance adressée à Gentiny Ngobila, l’ambassadeur Rwandais est accusé de négationniste des massacres des populations congolaises “pourtant documentés dans le rapport Mapping“.
En outre, Serge Welo précise que durant cette marche, qui connaîtra également la participation de plusieurs jeunes de la capitale de la République démocratique du Congo, il sera également question de protester contre Vincent Karega qui s’est illustré dans les “propos injurieux” contre Martin Fayulu, “exprimant ainsi sans gêne son manque de respect et considération pour le peuple Congolais“.
Le secrétariat national en charge de la jeunesse de l’ECIDé annonce que cette marche partira du Rond-Point Huileries jusqu’à l’ambassade du Rwanda sur l’avenue Uvira dans la commune de la Gombe, dans le strict respect des gestes barrières.
Pour rappel, au cours d’une conférence de presse tenue le 11 février dernier à Kinshasa, le coordonnateur de la coalition LAMUKA Martin Fayulu avait déclaré que c’est le président Rwandais Paul Kagame qui dirige la RDC via Félix Tshisekedi.
En réaction au discours de Fayulu, Vincent Karega a déclaré que le Rwanda n’a pas de colonies dans le monde.
“A ma connaissance, le Rwanda n’a ni protectorat ni colonies au monde entier sauf dans la tête de Martin Fayulu et de certains charlatans comme Ngbanda et Mbeko derrière la thèse chimérique d’une balkanisation imminente de la RDC par le Rwanda“, avait déploré le diplomate Rwandais via Twitter.
Pour Vincent Karega, les propos de Martin Fayulu sont “injurieux” aux congolais électeurs, à leurs institutions et à toute leur intégrité territoriale et politique.
“Être gouverné par un leader non élu et non national et chef d’Etat d’un autre pays, c’est être une colonie ou un protectorat“, avait-il signifié.
7sur7.cd/acturdc.com