Le processus de désignation du futur président de la Céni est au point mort. Les confessions religieuses à qui incombe la charge de le désigner ne s’entendent toujours pas et l’ultimatum fixé aux confessions religieuses par le bureau de l’Assemblée nationale est largement dépassé. C’est l’une des rares questions qui font l’unanimité au sein de la classe politique: les élections ne doivent pas se dérouler au-delà de 2023.
Dans le camp du pouvoir comme de l’opposition et même chez les religieux, on soutient qu’il faut commencer à préparer ces scrutins dès maintenant. Mais l’enlisement de la situation actuelle n’aide pas.
Corneille Nangaa, président sortant de la Céni, insiste sur le début des opérations techniques qui permettront de respecter le délai constitutionnel. « Les questions politiques sont flexibles, c’est-à-dire qu’elles peuvent se régler rapidement, selon le bon vouloir des hommes politiques. Par contre, les questions techniques sont rigides. Il faut respecter un certain nombre de préalables », a-t-il dit à RFI.https://f7a4b1bd14feeebf22828f5da55f0e28.safeframe.googlesyndication.com/safeframe/1-0-38/html/container.html?n=0
Aujourd’hui, dit-il, l’urgence est de nettoyer et actualiser les listes électorales, ajouter les nouveaux majeurs et extirper les personnes décédées. Des études doivent être réalisées, des outils conçus, des appels d’offre lancés et les nouveaux matériels doivent être achetés.
Toutes ces opérations n’ont pas encore commencé. Les projecteurs sont braqués sur les questions plus politiques. Le tout dans un contexte où les agents de la Céni accusent 10 mois d’arriérés de salaire.
rfi.fr