L’inspecteur général de l’IGF, Jules Alingete et le ministre de l’EPST, Tony Mwamba auraient d’énormes divergences sur la manière de procéder de l’IGF dans la traque des autorités auteurs des détournements. Les deux personnalités publiques quittent de plus en plus le cadre légal pour s’évertuer à des coups sur les réseaux sociaux.
«Notre détermination à lutter contre les antivaleurs dans la Gestion Publique restera toujours sans faille», avait-il lâché sur X, après un long post de Tony Mwaba Kazadi, réagissant à l’arrivée, mercredi, de trois inspecteurs de l’IGF dans son cabinet pour notamment contrôler la gestion des fonds mis à la disposition de la DYNACOPE dans le cadre du fonctionnement des écoles et de la prime de gratuite.
Mais c’est leur modus operandi qui n’avait pas enchanté le ministre de la tutelle, qui les avait sermonnés au vu et au su de tout le monde, fustigeant le cambriolage, par eux, de 1000$ auprès du comptable du ministère de l’EPST. Dans son post jeudi, le professeur Tony Mwaba a insinué que Jules Alingete, inspecteur en chef de l’IGF, ne rend pas service à la nation, et qu’il aurait reçu mission de le salir au profit de son ami, pour le remplacer à la tête du ministère.
Ainsi, pour son honneur, avait-il écrit, le ministre de l’EPST avait pris la résolution de l’attaquer en justice, puisqu’il n’«est pas au-dessus de la loi». Il estime que «toutes les accusations de Alingeti contre moi n’ont jamais été prouvées, il finit toujours par demander pardon en privé sans prévenir ses affiliés».
Lors d’un briefing médias, organisé par le ministre de la communication en 2022, qui avait pour invité Jules Alingete, au sujet de l’affaire détournement des fonds alloués à l’organisation du tournoi interscolaire, ce dernier avait expliqué qu’il y avait un problème d’incompréhension, et non un quelconque détournement.
