Des inspecteurs, agents et enseignants membres du Syndicat des administratifs et enseignants du Congo (SYADEC) ont lancé, samedi 30 septembre, une pétition pour dépolitiser l’organisation de l’examen d’Etat.
Ils ont entamé cette initiative lors d’une rencontre avec la presse, dans la commune de Kalamu, à Kinshasa.
A travers leur démarches, ces pétitionnaires exigent la rupture du contrat entre le ministère de l’EPST et les agences privées ZAION et SCHOOLAP, qui ont géré l’édition controversée de l’Examen d’Etat 2023.
Ces syndicalistes exigent que la gestion de cette épreuve certificative soit remise à l’Inspection générale de l’EPST et non ce deux agences privées, comme a précisé la présidente du SYADEC, Angèle Payenzo:
Ces pétitionnaires affirment également vouloir sauver l’Inspection générale de l’EPST de l’immixtion politique et obtenir sa réhabilitation dans sa mission régalienne.
Ils l’ont fait savoir après avoir constaté la débâcle, selon eux, dans l’organisation de l’examen d’Etat 2023 qui, toujours d’après eux, a suscité indignations et contestations.
Ces professionnels de la craie disent agir en vertu de l’article 27 de la Constitution, stipulant que tout Congolais a le droit d’adresser une pétition à l’autorité.
Ils se proposent par ailleurs de recueillir 10 000 signatures à travers le pays.
Hormis la rupture du contrat avec les agences ZAION et SCHOOLAP, ces pétitionnaires recommandent, par ailleurs, la tenue d’ici décembre des états généraux de l’Inspection générale de l’EPST.