Le FCC veut mettre en place son plan planifié il y a quelques années, après avoir perdu le contrôle de l’appareil judiciaire.
Point de besoin de rappeler que, la Cour Constitutionnelle semble désormais tombée dans l’escarcelle du nouveau président qui en dispose à sa guise.
La dernière mise en place au sein de l’État-major de l’Armée était aussi en défaveur du FCC. Le nouveau président a imposé plusieurs officiers supérieurs de son obédience ce qui ne rassuré pas le camp Kabila.
La délégation du général John Numbi dans sa ferme et l’arrestation du major Christian Ngoy impliqué dans l’assassinat de Floribert Chebeya s’inscrivent dans l’implacable logique de démantèlement du pouvoir de Joseph Kabila, engagé par le nouveau pouvoir.
Comme si cela ne suffisait, le nouveau pouvoir traque là où ça fais plus mal au FCC. La décision de mettre fin aux exonérations de EGAL, la première société d’importations des vivres appartenant au clan Kabila et de réclamer 800 millions de dollars à son gérant, Albert Yuma, est vécue comme une déclaration de guerre entre les deux grandes familles au pouvoir.
Par le biais de Ngoy Kasanji, le FCC propose le mode du scrutin indirecte visant à remettre en selle la candidature de Joseph Kabila.
Les scrutins indirects sont eux généralement synonymes de terribles marchandages et en RDC, l’élection des sénateurs en est l’exemple le plus navrant. Nombre de grands électeurs mettent en poche leur conscience et oublient les mots d’ordre de leur parti politique pour voter en fonction de l’enveloppe financière âprement négociée la nuit qui précède le vote. Et c’est de cette manière que les FCC voudraient demain que le prochain Président de la République soit élu.
Afin de bien mener leur plan, le FCC ne jure que sur la candidature de Ronsard Malonda à la tête de la CENI.
Pour le FCC, Ronsard Malonda doit leur garantir une très large majorité d’élus afin de concrétiser le retour de Joseph Kabila à la présidence de la République.
Le FCC a déjà activé sa machine pour envisager cette démarche.
Si Théodore Ngoy n’est pas vu comme un agent du FCC dans cette démarche visant à mettre en accusations Félix Tshisekedi pour “haute trahison”, le FCC a décidé de mettre en piste leurs constitutionnalistes maison pour en découdre avec Félix Tshisekedi.
Ainsi c’est le professeur Nyabirungu qui monte en première ligne pour étayer l’acte d’accusation en préparation. Ce dossier devrait être déposé auprès du Procureur Général près la Cour de Cassation qui devrait demander dans les prochaines semaines l’autorisation au Congrès de poursuivre Félix Tshisekedi.
Bien que la procédure soir longue, le FCC de Joseph Kabila n’est pas prêt à lâcher l’affaire.
Acturdc.com