L’implication de la Monusco dans le rétablissement de la paix dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC) demeure stérile. Pas besoin de passer par quatre chemins, le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, vient une fois de plus d’interpeller, au nom du gouvernement, le Président du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. Motif, anticiper le retrait de la Monusco.
Initialement prévu en 2024, le gouvernement congolais entame désormais des démarches pour le retrait de la Monusco à la fin de l’année en cours. Car, à l’en croire, les Missions de l’ONU en RDC n’ont pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés.
« Le constat est amer. 25 ans de présence en RDC, la Monusco n’a pas toujours réussi à protéger les populations civiles, ni à barrer la route à l’insécurité qui sévit dans la partie Est du pays », a déclaré Christophe Lutundula, avant d’ajouter que le Conseil de sécurité de l’ONU n’a jamais voulu tirer les vraies leçons des différents rapports, encore moins procéder aux ajustements nécessaires pour traiter le mal à la racine.
Somme toute, Christophe Lutundula laisse entendre que le pays de Lumumba ne voit plus à quoi sert la Monusco et la haute hiérarchie politico-administrative des Nations-Unies elle-même reconnait qu’elle n’est pas capable d’affronter le M23 et l’Armée du Rwanda qui a agressé la RDC, ni de maîtriser les groupes armés qui écument ses provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
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