La 110e réunion du conseil des ministres a été marquée par la présentation du rapport fait par Adèle Kayinda Mahina, ministre d’État en charge du portefeuille, sur le partenariat public-privé entre « ONATRA SA » et « ARISE », pour la concrétisation du projet ferroviaire Kinshasa-Matadi. Mme Mahina a souligné que les négociations étaient en cours, se basant sur le protocole d’accord préalablement établi, pour garantir la finalisation du projet dans le respect des objectifs fixés.
Marc Ekila, ministre des Transports, voies de communication et Désenclavement, a renchéri en mettant l’accent sur l’ambition gouvernementale de développer un réseau ferroviaire répondant aux critères de capacité, régularité, rapidité et sécurité. « Il est impératif de rendre le chemin de fer attractif, notamment pour les segments de marché à forte valeur ajoutée », a-t-il déclaré. La vision à long terme du gouvernement est claire : faire du rail un pivot essentiel de l’intégration des transports de masse, aussi bien à l’échelle urbaine que régionale, en synergie avec les autres modes de transport tels que les voies routières, aériennes, lacustres et maritimes.
Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, a rapporté ces informations lors de sa communication du 25 août 2023.
Il est à noter que lors de la 107e réunion du conseil des ministres, le Président Félix Tshisekedi avait déjà exprimé le souhait de recourir au COPIREP pour une reprise efficace de ce projet. L’urgence d’un partenariat public-privé avait été soulignée, notamment en raison des besoins financiers pressants pour la réhabilitation intégrale de cette voie ferrée.
La modernisation du chemin de fer est d’autant plus cruciale que la Route Nationale numéro 1 connaît une augmentation notable du trafic routier, particulièrement des camions transportant des conteneurs entre Kinshasa et Matadi. Cette situation génère des congestions notables et accroît les risques d’accidents, parfois mortels, sur cet axe majeur.
/actualité.cd
