Si la quasi totalité de la population congolaise parle de l’étouffement de la liberté d’expression, la chose est perçue différemment par les autorités congolaises. Dans un tweet, le ministre de Communication et Médias a, au nom du gouvernement Sama Lukonde, décliné la responsabilité de la censure des chansons « Nini to sali te et Lettre à ya Tshitshi». Le porte-parole du gouvernement attribue cette responsabilité au seul comité de censure entant que responsable du secteur.
« La décision portant censure des chansons n’émane pas du Gouvernement», peut-on lire dans son compte Twitter.
Patrick Muyaya fait savoir qu’en aucun instant le gouvernement congolais n’a pensé étouffer la liberté d’expression en RDC. Il estime que le gouvernement garantie la liberté d’expression à tout le monde sous réserve des dispositions légales.
« Dans le changement de narratif que nous prônons, tout citoyen est libre d’exprimer son opinion sous réserve des dispositions légales», a-t-il fait savoir.
Pour rappel, le comité de censure a interdit la diffusion des chansons « Nini to sali te et Lettre à ya Tshitshi» sur toute l’étendue du territoire congolais. Les autorités de censure estiment que ces deux chansons violent les règles de l’éthique et de la déontologie.
Gaël Hombo/acturdc.com