Le gouvernement de la République condamne les actes de profanation de l’église catholique à Mbuji-mayi, dans la province du Kasaï Oriental, et dans la ville de Kinshasa.
Via Twitter ce lundi 02 août 2021, le premier ministre, Sama Lukonde, déclare que la violence et le vandalisme n’ont aucune place dans la République démocratique du Congo d’aujourd’hui.
« Le gouvernement de la République condamne fortement les actes de profanation, de violence et de vandalisme qui ont été observés à Kinshasa et à Mbuji-mayi contre l’église catholique. Le vandalisme et la violence n’ont aucune place dans le Congo d’aujourd’hui », écrit le chef du gouvernement.
Pour rappel, l’évêque de Mbuji-mayi, Bernard Kasanda, a dénoncé en date du 26 juillet dernier des actes de profanation des églises catholiques dans le Kasaï Oriental.
Dans la ville de Kinshasa, la résidence du cardinal Fridolin Ambongo et le centre Lindonge ont été attaqués par des individus se réclamant de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) le week-end dernier.
C’est ainsi que la Commission Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) a, au cours d’une conférence de presse tenue ce jour à Kinshasa, affirmé que ces actes sont une atteinte « grave » à la liberté religieuse et d’expression. « C’est un grand recul sur le chemin de l’État de droit auquel aspire le peuple congolais », a déclaré l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO.
7sur7 via Acturdc.com