Depuis la chute du bureau de Jeanine Mabunda, à l’assemblée nationale, un climat morose, de crise de confiance et de chasse à la taupe se développe au sein du Front Commun pour le. Le combat ne semble plus être mené contre l’autre camp, celui de Félix Tshisekedi et son union sacrée en vue. Les gens s’entredéchirent au FCC. L’échec connu à la chambre basse du parlement, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner, a amené certains membres de la famille politique de Joseph Kabila d’avoir une attitude de révolte vis-à-vis de ceux qui les dirigent. Le calme, la sérénité ont disparu. L’on craint désormais pire que la destitution de Jeanine Mabunda et son bureau.
Entre pétitions et memo, l’esprit révolutionnaire est palpable dans au FCC. Certaines têtes gênent et elles devraient laisser place à d’autre. Beaucoup sont ceux qui réclament la réforme de cette famille politique, avec en toile de fond le départ de son coordonnateur, Néhémie Mwilanya. L’ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila considéré jusqu’il y a quelques mois comme la caisse de résonance, le fin stratège qui maintenait le navire sur l’eau, est aujourd’hui pointé de doigt de tous bords. On le cite comme principal responsable des échecs que le FCC a enregistrés au cours de ces dernières semaines. Il a selon ceux qui l’accusent géré la plate-forme pour des intérêts individuels, de manière opaque, sans être à l’écoute des autres. Emmanuel Ramazani Shadary est également visé par ses pairs du FCC, et surtout du PPRD.
Un memo adressé à Joseph Kabila par plusieurs sénateurs, Francine Muyumba demande clairement la démission de Néhémie Mwilanya et Ramazani Shadary de la coordination du FCC pour sa bonne marche. Au PPRDC, une pétition a été initiée contre le secrétaire général permanent, Ramazani Shadary. Les choses peuvent à tout moment sauter, si rien n’est fait par l’autorité suprême du Front Commun pour le Congo. Car plusieurs membres semblent au bord de leur exaspération.
Rédaction / Acturdc.com
