Le président de l’ASADHO -Association africaine de défense des droits de l’homme-, Jean-Claude Katende voit d’un mauvais oeil la proposition du Président de la République, Félix Tshisekedi, sur la création d’un service national des renseignements pénitentiaires, telle que suggérée lors de la réunion exceptionnelle du Conseil des ministres tenue le lundi 9 septembre, après son dernier voyage officiel en Chine.
Pour l’ASADHO, aboutir à une telle proposition est tout simplement un aveu de l’échec de l’ANR -Agence nationale des Renseignements-, pourtant, souligne-t-il, représentée d’ailleurs dans toutes les prisons du pays.
Cet activiste pense plutôt que le problème du Congo n’est pas seulement les institutions, mais surtout celui de l’homme congolais que l’on place dans ces institutions.
« Qu’est-ce qui a fait que les agents de l’ANR, placés à la prison de Makala, n’aient pas été au courant de l’attaque ou du complot ? Si on ne trouve pas des solutions aux vrais problèmes, on va continuer à tourner en rond », a-t-il tweeté.
Il sied de souligner que cette initiative du Chef de l’État s’inscrit dans le cadre du parachèvement de la réforme du système pénitentiaire.
Ce service, à en croire son initiateur, aura pour mission de coordonner de manière efficace la surveillance et la sécurité au sein des établissements pénitentiaires.
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