Entre le Cap pour le Changement et le Front Commun pour le Congo, c’est l’histoire de « Je t’aime, moi non plus ». Les deux partenaires au pouvoir vivent dans une hypocrisie latente. Dans ce deal, la plate-forme politique de Joseph Kabila semble avoir le monopole du débat sur celle que dirige le président de la République, Félix Tshisekedi.
Pour la Voix de Sans Voix, le camp Kabila s’adonne au jeu des cartes dans cette coalition pour en tirer le plus grand gain : « Le FCC fait semblant de renvoyer à la session de septembre 2020 l’examen de trois propositions de loi querellées sur la réforme du secteur judiciaire mais au même moment, il fait passer avec l’appui des certaines confessions religieuses M. Ronsard MALONDA à la tête de la CENI gagnant ainsi une de deux cartes avant de revenir à la charge pour l’autre ».
Cet argument, tel un axiome, pour cet ONG a interpellé le chef de l’État : « La VSV demande au Président de la République de profiter du moment où il jouit encore du soutien de la population dans toutes les provinces pour agir avec détermination contre les agendas cachés de ses alliés du FCC. II doit savoir que le FCC agira plus vite qu’on ne le pense contre le CACH le jour qu’il constatera que le soutien du peuple s’éloigne du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi ».
Marco Emery Momo / Acturdc.com