RDC : La SICOMINES rejette les accusations « sans fondement » portées contre elle dans le rapport « Congo hold-up »
À travers son communiqué du mardi 30 novembre 2021, la Sino-Congolaise des mines (SICOMINES S.A) dément les accusations de corruption contre elle et réitère son engagement à la promotion des valeurs sociales, dans le cadre de son partenariat avec la RDC.
Accusée de corruption dans le rapport d’enquête de 19 médias et 5 ONG dénommé « Congo Hold-up », la SICOMINES S.A rappelle que, contrairement au contenu de ce document, toutes les opérations de transactions effectuées dans le cadre du partenariat Sino-congolais ont été faites en bonne et due forme et dans l’intérêt commun du partenariat et non en faveur des individus.
« La SICOMINES tient, à cet effet, à apporter un ferm démentie à ces accusations, qui selon elle, sont faites sans fondement, d’autant plus que les personnes malintentionnées sont à l’œuvre depuis un certain temps dans le seul et unique but de saboter le bon déroulement de la coopération Sino-Congolaise », indique le communiqué.
Cette société minière dénoncent les conclusions du rapport Congo hold-up qui, selon elle, mettent en cause le bon déroulement du partenariat Sino-Congolais au profit des intérêts égoïstes.
« Cependant, La RDC ne doit pas être un terrain de combat de grandes puissances, mais plutôt un terrain de coopération internationale, et doit contribuer au développement à travers l’amélioration des conditions de vie du peuple congolais. Aucune force ne doit se servir du Congo pour ses propres intérêts et mettre en otage les enjeux géopolitiques Congolais », ajoute la même source.
Et de poursuivre : « Le modèle de coopération Sino-Congolaise, est à ce jour, au cœur des enjeux socio-politiques, au point de susciter un empressement auprès de plusieurs États occidentaux qui cherchent à s’implanter sur le continent africain jusqu’à ternir l’image de la coopération ».
La SICOMINES note, par ailleurs que, dans le cadre du partenariat Sino-Congolais, il est aujourd’hui question de renforcer ce lien de coopération et de s’assurer de sa bonne production. Plus encore, il faudra, d’après cette joint-venture, protéger les infrastructures déjà acquises et faire gagner davantage les communautés locales, tout en exécutant le programme d’évaluation des impacts sociaux et environnementaux afin de répondre convenablement aux attentes des communautés locales.
Tout en invitant les États africains à demeurer indépendants de toute influence extérieur, la SICOMINES persiste et signe que l’Afrique est appelée à se tracer seule sa propre voie en choisissant quelle coopération engagée pour son développement.
actu30.cd