Le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et technique (EPST) est monté au créneau pour dénoncer samedi 29 février 2020 la pratique des rétrocommissions et cadeaux dans la paie des enseignants.
Dans une correspondance parvenue à 7SUR7.CD, Willy Bakonga affirme avoir enregistré des « nombreuses plaintes et doléance ces derniers jours », liées à ce sujet.
En tant que ministre de tutelle, il rappelle qu’il est « strictement interdit » à quiconque, agent du Secope[
Service de contrôle et de paie des enseignants, Ndlr], Proved,[
Provinces Educationnelles, Ndlr], Sous-Proved [sous-Provinces Éducationnelles, Ndlr], Coordination, préfet ou directeur d’écoles, agent payeur ou banquier, de soutirer l’argent des enseignants sous n’importe quel prétexte ».
Pour le ministre la paie des enseignants et gratuite et sans contrepartie.
« La paie des enseignants est gratuite et ne requiert en retour aucune contrepartie, cadeaux, ou retro-commission de quelque nature que ce soit », a-t-il déclaré.
Cette interdiction et mise en garde sont valables également pour le processus d’identification en cours des enseignants, écoles et bureaux gestionnaires nouvelles unités (NU) en vue de leur prise en charge dès le mois d’avril prochain grâce à un fichier fiable.
« Cette opération est entièrement gratuite conformément aux instructions du Président de la République, Chef de l’Etat et du Premier Ministre chef du gouvernement, déterminés à revaloriser les enseignants dans notre pays », a-t-il précisé.
Par ailleurs, il invite tous les enseignants de la République à « dénoncer toute personne qui oserait ponctionner leur rémunération pour qu’elle soit traduite en justice et punie selon les lois de la République ».
7sur7.CD/acturdc.com
