Me Willy Wenga, avocat au barreau de Kinshasa/Gombe, a indiqué mardi que la demande de mise à la retraite avant 65 ans ne doit pas être forcée par l’employeur, mais plutôt faite de manière écrite par le travailleur à sa demande personnelle, au cours d’un entretien avec l’ACP.
Selon Me Willy Wenga, la Covid-19 a plongé actuellement le monde du travail dans une restriction sans précédente, au point que plusieurs employeurs ne présentent plus le contrat de travail et recourent à des licenciements abusifs en forçant les employés d’un certain âge, par extorsion de leur signature, à solliciter leur mise à la retraite contre leur propre gré.
» La réforme du 13 juillet 2016 fixant la règle relative à la sécurité sociale a ramené à 65 ans l’âge limite pour la retraite. Lorsque a 60 ans, on est en droit de demander sa mise à la retraite et quand on a moins de 60 ans on peut aussi solliciter une mise à la retraite anticipée », a souligné Me Wenga.
Il a relevé que plusieurs entreprises actuellement forcent les travailleurs à signer la demande de mise à la retraite alors que, lorsque les conditions sont requises, c’est une démarche personnelle et libre. « Lorsqu’on est malade ou qu’on a pas encore atteint l’âge de la retraite, la loi a prévu la possibilité pour le travailleur de solliciter sa mise en retraite anticipée », a conclu Me Wenga.
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