La communauté Katangaise a exigé ce samedi 29 février, une enquête indépendante sur les circonstances de la mort brutale de Delphin Kahimbi, le chef du renseignement militaire congolais.
Le Chef d’état-major adjoint chargé du renseignement militaire, proche de l’ancien président Joseph Kabila, le général Delphin Kahimbi est décédé vendredi 28 février à son domicile dans la capitale, alors qu’il était déjà placé en résidence surveillée.
« La communauté Katangaise regrette la mort du général Delphin Kahimbi et exige une enquête indépendante sur ses circonstances », peut-on lire dans un communiqué de presse signé par le vice-président de la communauté, Lambert Lwamba.
Agé de 51 ans, le général Kahimbi est l’une des douze personnalités congolaises toujours sous sanctions de l’Union européenne, pour des atteintes aux droits de l’homme dans les dernières années du régime Kabila (2015-2018).
Il venait dans les jours précédents d’être empêché de voyager, suspendu de ses fonctions et entendu par le Conseil national de sécurité (CNS).
Dans un communiqué, le haut commandement militaire a salué la mémoire de « l’un de ses valeureux officiers généraux ».
« Toutes les dispositions sont prises pour élucider les circonstances de cette douloureuse perte. Une enquête est diligentée. Les conclusions de celle-ci feront l’objet d’une communication ultérieure », dit le communiqué signé par le chef d’Etat – major général des FARDC, le général Célestin Mbala Munsense.
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