Le rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Patricia Nseya a, dans une mise au point, balayé du revers de la main toutes les allégations portées contre la Centrale Électorale et ses dirigeants. P. Nseya a tout d’abord rejeté les accusations relatives à la surfacturation pour l’achat des véhicules des membres de cette institution.
« Le budget de la CENI comprend les fonds de rémunération, de fonctionnement, d’investissement et des opérations. Pour organiser les élections, la CENI a besoin des fonds des opérations », a-t-elle écrit sur son compte Twitter.
A l’en croire, la facture qui avait été introduite au ministère des finances pour ce besoin est bel et bien réelle.
« Il n’y a pas eu surfacturation pour l’achat des véhicules à la CENI. La facture introduite au ministère des finances est une facture réelle. La CENI veut son autonomie financière et administrative pour être indépendante», a-t-elle ajouté.
Des sources concordantes indiquent qu’une mission de contrôle de l’inspection générale des finances (IGF) va descendre sur terrain pendant 48 heures pour voir clair quant aux fonds déjà décaissés à la CENI.
La polémique au sujet du financement de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) continue de défrayer la chronique en République Démocratique du Congo. Il y a peu, le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde dénonçait le budget de la Centrale Électorale. Pour le Chef de l’exécutif congolais, “le budget de 640 millions proposé par la CENI pour l’organisation des prochaines échéances électorales n’est pas réaliste”.
Gaël Hombo/acturdc.com