Les oscillations de la marée politique congolaise s’enchaînent, conduisant chaque parti politique à jouer le jeu de la survie. Pour les jeunes du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) de Lubumbashi, l’ancien président Joseph Kabila et le seul choix du parti et se doit de se présenter à l’élection présidentielle de 2023.
Le camp Kabila aiguise tranquillement ses armes afin de reprendre le fauteuil de la présidence lors des prochaines échéances électorales. Si le mystère plane encore, des voix se lèvent déjà pour souligner les insuffisances de la constitution congolaise en admettant qu’aucune disposition n’interdit à un ancien Chef de l’État de postuler.
“ Aucune disposition constitutionelle n’interdit à un ancien Chef de l’État de postuler. Donc, Joseph Kabila c’est notre candidat président en 2023”, a déclaré un cadre de la Jeunesse de l’ancien parti présidentiel.
Pour la constitution congolaise en son article 71, le président de la République est élu pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois au scrutin uninominal majoritaire à un tour. Certaines familles politiques se basant sur cette disposition de la constitution taxent les jeunes du PPRD/Lubumbashi pour des brasseurs de bruits improductifs. Il n’y a aucune issue, affirme le professeur de sciences politiques Guylain Mbepongo, qui permettait à Kabila de rentrer au pouvoir, tout en précisant que la prise du pouvoir par les armes reste une alternative dépassée au regard de ce qu’est devenu l’homme et sa famille politique.
Gaël Hombo/acturdc.com
