La reconfiguration de la Majorité parlementaire en RDC est inéluctable.
Après l’éjection de Jeanine Mabunda de l’Assemblée, le prochain sur la liste est sans doute l’actuel Premier ministre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, deuxième victime collatérale du départ de l’ancienne speaker de l’Assemblée Nationale.
Le chef du gouvernement qui s’accrochait à la
“majorité parlementaire”, que sa famille politique prétendait contrôler encore à l’Assemblée Nationale, devrait logiquement tirer les conséquences de la vraie réalité sur terrain.
Depuis « la mise à mort », par le Chef de l’Etat, de la coalition FCC-CACH, le dimanche 06 décembre 2020, le chef du gouvernement devait déjà prendre la mesure du changement qui s’opère dans le microcosme politique et présenter purement et simplement sa démission. Tel est d’ailleurs l’avis de l’opinion publique qui en a ras-le-bol de l’immobilisme du gouvernement qu’il dirige et qui n’arrive pas à répondre aux besoins élémentaires de sa population.
Toute résistance de lui vaudrait une sortie par la petite porte, donc dans l’humiliation.
Congoprofond.net/acturdc.com