Dans la guerre de Leadership, Jean-Pierre Bemba a grappillé des points importants. Martin Fayulu et Adolphe Muzito absents du pays, Moïse Katumbi rétracté après une réunion avec la Fondation Katangaise, le leader du MLC s’est offert une véritable marée humaine. Un véritable test de popularité pour celui qui n’a pas eu la voix aux deux derniers chapitres électoraux.
Dans les rues de Kinshasa noires de monde, le leader du MLC et quelques membres de sa famille ont bravé la peur et la décision du gouvernement. La population exaspérée par ce deal au sommet de l’État, a accompagné celui qui s’est fait appelé affectueusement « Igwe », Roi. Tel un guide éclairé, il a été au front pour protester contre l’entérinement de Ronsard Malonda à la tête de la CENI et la proposition de loi Minaku-Sakata.
Jean-Pierre Bemba ne pouvait rêver pareille effervescence autour de lui pour son retour sur le devant de la scène. Cortège de sympathie, le président du MLC qui a longtemps demeuré dans le mutisme est sorti de sa caserne. Le membre du présiduim de Lamuka a été au bon endroit et au bon moment pour un test de popularité après avoir essuyé la banquette en 2011 et tout récemment lors de la présidentielle de 2018.
Le test de popularité auquel s’est soumis Jean-Pierre Bemba fut un franc succès dans les rues de la capitale Congolaise. Le baromètre a explosé, Bemba a affolé les compteurs de quoi se faire des idées des prochaines échéances électorales. 2023, c’est maintenant et il faudra sans nul doute compter sur celui qui a perdu les élections présidentielles de 2006 au deuxième tour face à Joseph Kabila.
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