Le constat, affirme-t-elle, a été fait après lecture d’un tweet balancé au début de la journée par un journaliste sur sa page, dans lequel fait allusion à l’avis d’appel d’offres international AA0 1 publié au mois d’octobre 2021. Un document pourtant censé être tenu confidentiel.
« Lorsqu’on fait la lecture du document qui a fuité probablement du département juridique censé garder les contrats et autres documents administratifs importants de l’établissement public , cet avis d’appels d’offres fait suite au plan de passation de marché approuvé par la DGCMP concernant des 23 véhicules terrestres 4×4, 4 cylindres, 6 cylindres et V8, peut-on lire dans ce document confidentiel rendu public aujourd’hui pour des raisons inavouées », a-t-elle expliqué.
Un acte, indique la même source, condamnée par le règlement de l’ARSP et qui peut coûter un licenciement sans préavis à son auteur.
« Pourtant, de la lecture de l’article 28 du règlement d’entreprise de l’ARSP tel que validé par l’Inspection Générale du Travail, il ressort que les agents de l’autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé sont tenus à un devoir de réserve et le non respect de la confidentialité est punie de la mise à pied et du licenciement sans préavis », indique-t-elle.
À cet effet, ne connaissant pas les intentions de l’auteur de cet acte, cette source qui a requis l’anonymat, exhorte le Conseil d’administration de l’ARSP à prendre toutes ses dispositions nécessaires afin d’éviter que les animateurs des directions de la société gèrent leurs déplacements avec « légèreté » au point que le public est informé de tout ce qui se passe au sein de cette entreprise./7sur7.cd
