Félix Tshisekedi a apporté son soutien aux gouverneurs militaires placés à la tête des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Le chef de l’Etat a évoqué ce sujet au cours d’un meeting tenu à Lubumbashi jeudi.
« Nous ne pouvons pas nous réjouir pendant que les frères de l’Est souffrent. C’est pour cela que j’avais décidé d’installer l’état de siège. Rendez-vous compte que ceux qui écrivaient sur les massacres dans cette partie du pays en donnant des chiffres divers sont ces mêmes sorciers qui critiquent le choix porté sur ces gouverneurs militaires », a t-il dit.
Certains militaires affectés dans l’Est de la RDC sont épinglés dans différents rapports comme ayant commis des atteintes aux droits de l’homme. Le lieutenant général Constant Ndima, par exemple, est présenté dans un rapport du groupe d’experts de l’ONU comme le N°1 de l’opération « Effacer le tableau en Ituri ». Les combattants affectés à cette opération auraient torturé, mutilé et tué au moins 16 combattants de l’APC ainsi qu’un nombre indéterminé de civils, femmes et enfants, peut-on lire dans la lettre du 25 juin 2003, adressée au Président du Conseil de sécurité par Koffi Anan, à l’époque Secrétaire général de l’ONU, concernant des événements qui s’étaient produits durant la période de décembre 2002 à janvier 2003 à Mambasa et le 3 avril 2003 à Drodro.
« Ils disent que ces militaires sont fichés parce que semblent-ils ils avaient commis des violences. Depuis tout ce temps, n’étaient-ils pas fichés? Seulement quand on décide de les nommer que tous ces sorciers reviennent à la charge », répond Félix Tshisekedi.
Le Chef de l’Etat parle de manipulation: « Donc, ils ont toujours été contents quand ils voient tout ce sang qui coule dans l’Est. J’ai bouché mes oreilles, je ne suivrais pas ces gens. Les gouverneurs militaires sont fils de ce pays. Ils vont travailler pour ce pays. Nous ne suivrons pas toutes les manipulations orchestrées par ces sorciers, ceux qui sont contents de voir le sang couler ici. J’avais fait la promesse de ramener la paix dans ce pays ».
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