Martin Fayulu et Adolphe Muzito annoncent une rencontre avec les étudiants ce samedi 20 mars au collège Boboto à Kinshasa pour expliquer leurs propositions faites en vue de réformer la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) en perspective des élections de 2023.
Martin Fayulu et Adolphe Muzito insistent sur « la dépolitisation de la CENI qui est un impératif pour faire triompher la vérité des urnes ». Les deux leaders de Lamuka souhaitent, dans leur proposition rendue publique le 12 mars dernier que l’autorité de la plénière de la centrale électorale passe de 13 membres actuellement à 23 membres comprenant 8 délégués des confessions religieuses, 8 délégués des forces sociales, un rapporteur et 6 délégués des forces politiques avec un bureau dont la présidence sera rotative tous les trois mois entre les 8 confessions religieuses.
Ils proposent également que le bureau soit composé de 17 membres issus exclusivement de la société civile, deux à recruter sur appel d’offre à la candidature pour les postes de rapporteur et rapporteur adjoint et deux provenant de l’Administration Publique pour les postes de questeur et questeur adjoint. Ils plaident aussi pour l’institution d’un secrétariat technique national qui comprendra le secrétariat exécutif national, jadis l’organe administratif, le secrétariat national de traitement et le secrétariat national des opérations. Tous épaulés par les différentes directions et secrétariats exécutifs provinciaux ainsi que les antennes pour une « meilleure qualité de l’administration électorale ».
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