Depuis l’instauration de l’État d’urgence en RDC, les indicateurs économiques sont au rouge. Dévaluation de la monnaie, baisse drastique de l’exportation, chute de la valeur des matières premières, hausse des prix des denrées alimentaires sur le marché. Les mesures économiques sont loin de suivre. A toute allure, l’économie est à l’abandon au grand dame de la population.
Toutefois dans la gestion de la pandemie, les autorités affichent une prudence maximale ou du moins dans l’apparence. Fermeture des lieux de culte, des marchés, écoles, universités, arrêts des championnats de sports. Face à ce tableau, la RDC fait face à deux fléaux et semble lutter efficacement contre l’un en délaissant l’autre : D’une part, la gestion harmonieuse et privilégiée de la pandémie et d’autre part le manque de protection de son économie.
Une économie laissée pour compte. Sous d’autres cieux, malgré la Covid-19, les autorités ont été on ne plus prudent. Ils ont préféré lutter contre la pandémie et réserver la part belle à l’économie. C’est à dire, laisser tourner l’économie tout en observant des mesures dites barrières et en levant le confinement. C’est le cas du Ghana, du Sénégal, du Nigeria, de la Cote d’Ivoire ou encore du Congo Brazzaville.
A l’allure ou vont les choses, des questions mériteraient d’être posées. Quelle sera la nouvelle stratégie de relance de l’économie Rd Congolaise pendant la période post covid aussi longtemps que tous les partenaires sont préoccupés a gérer leur propre économie ? Que vont devenir les dépendants de l’État quand les prévisions budgétaires sont presque réduites à moitié ? Voici les questions auxquelles doivent répondre les gestionnaires de l’État à mandat électif vue que 2023 pointé à l’horizon.
Dan Zeng / Acturdc.com