Lors de son séjour à Kinshasa du 14 au 15 octobre 2020 en RDC, la directrice générale de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO) a visité différents établissements scolaires de la ville de Kinshasa, à la veille de la rentrée scolaire pour s’enquérir de leurs conditions de fonctionnement.
Du Lycée Kabambare situé dans la commune de Kinshasa à la Direction de programmes et matériels didactiques, en passant par la chaîne de télévision Éduc TV et l’Université de Kinshasa (UNIKIN), Audrey Azoulay était accompagnée du ministre de l’enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST),Willy Bakonga, et son vice Didier Budimbu, ainsi que d’autres responsables de l’UNESCO.
Au Lycée Kabambare, la DG de l’UNESCO a insisté auprès des élèves sur le fait que la fermeture des écoles ne doit pas occasionner « la déperdition ». Elle les a invitées à rester à l’école et à entraîner les autres à y être.
Le ministre de l’EPST a, de son côté, dressé un état des lieux de la gratuité de l’enseignement, relevant quelques difficultés aggravées par la Covid-19. Willy Bakonga a, par la même occasion, déclaré 2020 « l’année de grand changement pour l’éducation avec des défis à relever en raison de la Covid-19 ».
Cette visite s’est également poursuivie aux installations de la Direction de programmes et matériels didactiques (Dipromad) qui comprend un studio, une salle de rédaction et une régie. Une visite ayant pour but de s’imprégner de la manière dont s’effectuaient les cours à distance par cette structure de production qui a, grâce à l’appui de l’UNESCO, réussi à mettre à la disposition des élèves pendant le confinement, 120 leçons en français et dans les quatre langues nationales, relayées dans 25 radios communautaires.
La délégation a aussi visité les installations de la chaîne de télévision Éduc TV où elle a participé à une émission télévisée. Le sous-directeur de l’UNESCO chargé des relations extérieures et priorités Afrique, Firmin Matoko, et le représentant de l’UNESCO, membre de la délégation, ont remis à l’ONG Centre de Résolution Cordialement Conflit (CRC) le prix Madanjeet Singh de l’UNESCO accompagné d’un chèque de 100.000 dollars américains. Il s’agit d’une récompense de l’UNESCO aux institutions ou individus qui contribuent à la promotion de la tolérance et de la non-violence dans le domaine scientifique, culturel et communicationnel.
Au nombre de ces visites, on compte aussi l’échange de la DG de l’UNESCO et le président de la RDC Félix Tshisekedi. Les deux personnalités ont discuté sur les actions à réaliser, en vue d’améliorer le secteur de l’éducation. Audrey Azoulay a rassuré de l’implication de l’UNESCO dans ledit secteur.
Pour chuter, la DG de l’UNESCO et sa délégation ont visité l’École régionale post-universitaire d’aménagement et de gestion intègre des forêts et des territoires tropicaux (ERAIT), un projet régional de l’UNESCO situé dans l’enceinte de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), où elle a planté dans la pépinière de cette institution un arbre symbolisant le soutien de cet organe des Nations-Unies au changement climatique.
Pour rappel, l’UNESCO est une agence spécialisée de l’ONU qui œuvre pour la paix, à travers l’éducation, la science et la culture.
7sur7.cd/acturdc.com