L’apport de la diaspora congolaise au développement de la RDC était au centre du forum de la diaspora tenu, mercredi 17 et jeudi 18 novembre 2021, à Kinshasa. Une centaine des participants représentant la diaspora congolaise peaufinaient des mécanismes visant à faire participer les Congolais vivant à l’étranger à la reconstruction de la RDC, en se servant de l’expérience de leurs secondes patries.
Organisées par le vice-ministre des affaires étrangères en charge des Congolais de l’étranger, en collaboration avec la Cellule présidentielle de lutte contre la pauvreté et l’Organisation internationale de migration (OIM), ces assises de 48 heures avaient pour thème : « Diaspora, acteur du développement et de la lutte contre la pauvreté « .
Dans son allocution Félix Tshisekedi s’est montré très optimiste quant à l’apport de la diaspora congolaise. Ces travaux, selon lui, constituaient un cadre institutionnel de réflexions et discussions en vue d’inciter et de promouvoir les investissements extérieurs qui permettront de booster l’économie nationale ainsi que le développement intégral du pays.
Le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi a réitéré son engagement sans faille de s’engager dans l’amélioration du climat des affaires et de l’allègement des conditions d’entrée et de sortie des Congolais vivant à l’extérieur afin de les inciter à revenir contribuer à la construction de la RDC.
« L’implication effective de la diaspora dans le développement de notre pays fait partie des objectifs stratégiques de ma vision politique. Mon objectif en tant que chef de l’Etat est de mener notre pays vers l’adoption des lois sur la nationalité plus souples, qui correspondent aux exigences de développement et de libertés du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui », plaide ainsi Fatshi en faveur de ses compatriotes vivant à l’étranger.
Et à lui de renchérir : « Nos frères et sœurs qui vivent à l’étranger dont certains ont changé de nationalité ne sont pas moins Congolais de cœur et de sang. Leur envie de réfléchir avec d’autres pour faire avancer leur pays est un droit inaliénable et la nécessité pour le gouvernement de leur faciliter la jouissance est un devoir ».
Pour Fatshi, les domaines d’investissement étant variables, il y a nécessité de reformer le Code d’investissements déjà vieux de 20 ans pour le faire correspondre à la dynamique actuelle de l’investissement au niveau national et international par la simplification des procédures.
Louant les transferts effectués par la diaspora congolaise évalués chaque année, selon les statistiques de la Banque mondiale à près de 2 milliards USD, Fatshi fait savoir que ces transferts dépassent largement l’aide au développement que les pays nantis fournissent annuellement à la RDC. D’où pour lui, il faudra des propositions concrètes formulées sur base des discussions franches entre les parties prenantes de ce forum pour finalement déterminer les meilleures actions et faciliter les incitations favorables et l’implication de Congolais vivant à l’étranger dans les efforts de développement de leur pays.
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