Le gouvernement a, ce vendredi 08 avril lors de la 48e réunion du conseil des ministres, procédé à l’évaluation et suivi des mesures pour la mobilisation accrue des recettes publiques dans le cadre du budget 2022. Il était question pour Nicolas Kazadi, ministre des Finances de présenter la situation des recettes et des dépenses publiques.
Dans son allocution, le patron de l’énergie fait savoir que les recettes mobilisées au mois de mars 2022 sont de l’ordre de 1433,5 milliards FC sur les prévisions de 1089,8 milliards FC soit un taux d’exécution de 132%. Les recettes cumulées au premier trimestre sont de l’ordre de 3315,7 milliards FC sur les prévisions de 2915,8 milliards FC pour un taux d’exécution de 114%.
« La part de dépenses publiques sur les ressources propres consacrées aux investissements représentent 0,9% du total à cela s’ajoutent les 300 millions USD payés aux agences d’exécution au courant du mois de mars pour la poursuite du programme de développement local des 145 territoires », détaille le compte-rendu du conseil des ministres.
Par ailleurs, « le mois de mars a été marqué par une hausse de dépenses dûes au subvention accordées aux sociétés pétrolières pour la gestion de la crise du carburant consécutive à la guerre en Ukraine, au paiement de la TVA dûe à certains miniers ainsi que le paiement des frais bancaires aux banques commerciales pour le service de bancarisation », rapporte le compte-rendu de la réunion.
Face à cette situation, souligne la source précitée, le premier ministre Sama Lukonde a recommandé une prudence dans la gestion des dépenses publiques afin de dégager les ressources suffisantes pour faire face aux effets multiples et inattendus de la crise en cours qui frappe le secteur des Hydrocarbures.
La République Démocratique du Congo est également frappée par les conséquences de la crise Russo-ukrainienne dans plusieurs secteurs de la vie nationale. C’est en début de cette semaine que la pénurie de carburant a été remarquable à cause des longues files de véhicules qui étaient bien visibles dans les stations-services.
Pour tenter de maîtriser la crise, le gouvernement envisage d’augmenter légèrement le prix du carburant à la pompe. Actuellement, le litre d’essence se vend à 2095 FC. Ce prix pourra varier dans les prochains jours. Ce qui aura comme conséquence notamment la hausse du prix de transport et des plusieurs biens et services.
Face à cette situation, le gouvernement envisage également d’ arrêter avec la subvention des manques à gagner des grandes entreprises notamment les miniers dans l’objectif de se concentrer que sur la population congolaise, faible face à la crise Russo Ukrainienne.