Le prix de transport en commun a été revu à la hausse sur les artères principales de Bukavu depuis le début du bouclage. A titre d’exemple, une course Bagira-frontière qui coûtait 1000 FC, se négocie actuellement à plus de 2000 FC.
» On quitte Bagira jusqu’à la place à 1500 FC, on prend l’autre groupe de la place de l’indépendance à Nyawera 1000 Francs et de Nyawera à la frontière 500 FC « , dit Delphin M., chauffeur de mini bus à Bukavu.
Des trajets comme ONL Gendarmerie jusqu’à la frontière a également connu la même hausse. Même scénario observé également à Panzi. Une course Essence Major Vangu équivalait à 300FC, le prix se négocie maintenant entre 800 et 1000 FC.
Le bureau urbain de la société civile dit constater la persistance de cette pratique qui met en mal les usagers de différents tronçons de la ville de Bukavu.
» Des bus et taxis haussent le prix en violation de l’arrêté du maire. Les autres font les demis terrains, d’autres ne respectent pas l’itinéraire » dit Alain Shindano président de la société civile ville de Bukavu à ACTUALITÉ.CD.
La société civile dit proposer même au maire de Bukavu la suspension des bus dans les artères principales de la ville de Bukavu.
Cette hausse est selon certains chauffeurs dû au bouclage dans la ville de Bukavu.
» De la place de l’indépendance à la frontière il y a plus de 5 barrières notamment Place de l’indépendance, Feu-Rouge, Nyawera, Marché de Nguba et Cap Nguba, ce qui nous rend la tâche difficile » explique un chauffeur à ACTUALITÉ.CD. se confie un chauffeur.
Le maire de la ville annonce une rencontre avec les responsables des associations des chauffeurs de la ville de Bukavu pour trouver solution à ce problème décrié par les habitants de Bukavu.
/actualité.cd