Plusieurs voix s’élèvent en RDC, contre les trois propositions de loi controversées, des députés nationaux Aubin MINAKU et Garry SAKATA sur la réforme du fonctionnement de l’appareil judiciaire, de la magistrature et du conseil supérieur de la magistrature.
Si les initiateurs y croient dur comme fer, et bien au sein de l’opinion publique elles font jaser. L’UDPS en premier hausse le ton à ce sujet.
Son secrétaire général Augustin KABUYA menace de battre pavé, si ces propositions de lois sont votées.
Il dénonce ce comportement de leur partenaire du FCC, estimant que malgré la coalition, ils ne peuvent se permettre de gober n’importe quoi.
La porte-parole adjointe du chef de l’État, Tina SALAMA a elle aussi levé la voix. Qualifiant de double jeux et des sales coups cette démarche, elle affirme « Le chef de l’État à la stabilité des institutions et à leur indépendance. À ce titre, nous mettons en garde contre les initiatives qui pourraient conduire à des escalades ».
Sur le plateau de Top Congo FM, l’ancien speaker de l’Assemblée nationale assure que ces propositions des lois vont passer, surtout que le FCC dispose de la majorité au sein de cette chambre basse.
De l’avis de plusieurs analystes, ce forcing risque de mettre en mal, la coalition FCC-CACH au pouvoir. Certes des appels à l’apaisement sont lancés, mais une intervention directe des deux leaders pourra éteindre le feu.
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