Les médecins des hôpitaux publics de la République démocratique du Congo lèvent officiellement leur mouvement de grève qu’ils observent depuis le 12 juillet dernier.
Ce sont les syndicats représentatifs de ces médecins, notamment le Syndicat National des Médecins (SYNAMED) et le Syndicat des Médecins du Congo (SYMECO) qui l’ont annoncé, mardi 03 août dans la soirée, après la signature d’un contrat avec le gouvernement de la République.
“Les médecins eux-mêmes ils attendaient la signature de leur accord pour reprendre le travail. Comme nous venons de signer, vous avez constaté que c’est un peu tard, et dès demain 7h30, les médecins vont reprendre le service à travers la République“, a annoncé le docteur Jean-Robert Mankoy, secrétaire général du SYNAMED.
Pour sa part, le secrétaire général du SYMECO a affirmé que l’objectif de la grève n’était pas de tout obtenir, mais plutôt d’avoir un pas du côté de l’exécutif national.
“Le combat syndical n’est pas un combat qui est fait pour obtenir le tout à 100% mais le plus important est d’avoir le pas qui doit permettre de rencontrer tant soit peu les attentes sociales de ceux que nous représentons. je crois que le plus important est qu’il y a des pas qui ont été effectués et qui sont appréciés par le gouvernement, et nous espérons que le gouvernement de la République va continuer sur la même lancée“, a espéré le docteur Juvénal Muanda.
Rappelons qu’au terme des discussions entre les bancs syndical et gouvernemental, il a été décidé que les médecins des services publics vont bénéficier d’une allocation allant de 200.000 (100$) à 400.000 francs congolais (200$) pour les mois de juillet, août et septembre 2021, et de 320.000 (160$) à 640.000 FC (320$) pour les mois d’octobre, novembre et décembre prochain, du médecin le moins gradé au plus gradé, renseignait un communiqué daté du 27 juillet de cette année.
Sur le plan administratif, avait signalé la même source, l’exécutif national a pris en compte toutes les revendications des médecins des hôpitaux publics (notification de grade, ordonnance présidentielle et la mécanisation des médecins).
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