Pour le salut de tous et l’intérêt réel des populations congolaises, il y a nécessité et urgence à revenir aux fondamentaux de la Constitution et de l’Accord de coalition par le respect des textes, grâce à une gestion collégiale, telle que convenue préalablement. C’est-à-dire, l’exclusion de tout ce qui pourrait prendre le partenaire par surprise. C’est de l’irrespect des termes de cet accord qu’est né le malentendu mélodramatique au sujet de la nomination contestable des Juges de la Cour de Cassation et de la cérémonie de leur prestation de serment. Pour mettre fin à cette situation qui n’honore ni la démocratie, ni la coalition, il faudrait éviter de trafiquer les textes et d’instrumentaliser la Justice. Car, la Justice instrumentalisée et au service du politique n’élève, en aucun cas, une Nation. Il y a donc intérêt à préserver le juge de toute pression inconsidérée de quelque nature que ce soit pour lui permettre de jouer en toute sérénité intellectuelle et en pleine conscience morale, son rôle de censeur universel dans la vie politique et nationale, et ce, dans le respect de la discipline du corps judiciaire et de la déontologie de la justice vis-à-vis du citoyen, grâce à la dépolitisation du Magistrat et de la procédure. C’est là que le rôle de la Cour de Cassation est crucial en tant que responsable de l’unité dans l’interprétation des lois. Mais, puisque la démocratie est caractérisée par un contrôle croisé et réciproque des pouvoir judiciaire, exécutif et législatif, il y a peut-être lieu, afin d’éviter l’impression dangereuse, dans le chef du Juge, d’une liberté sans limite et sans contrôle, de transformer le Conseil Supérieur de la magistrature en Conseil Supérieur de la Justice pour y inclure l’œil du Peuple par l’incorporation de la société civile, a déclaré hier, lors d’un point de presse, André Alain Atundu, en sa résidence sur les hauteurs de Binza/Macampagne.
Consultations ?
Profiter des consultations présidentielles pour prôner la destruction de la coalition FCC-CACH et l’élimination physique du FCC n’est pas suivre la voie de la raison, ni l’intérêt majeur des populations congolaises. Les partisans d’une telle solution sans issue sont sous l’emprise de leur aversion morbide contre KABILA et de la fringale de positionnement. Notre Pays ne peut se développer et notre démocratie ne peut s’implanter sans le respect des textes convenus de commun accord, sans la transparence dans la gestion, ou dans l’unilatéralisme dans la gouvernance et ce, dans un esprit d’esquive.
Au-delà du lâchage contreproductif de la coalition par l’Autorité Morale du CACH, les consultations présidentielles ressemblent à un poker menteur où le Président cherche à mettre ses partenaires de Genève sous sa coupe fort d’une majorité parlementaire qui serait issue des cendres du FCC tandis que ses anciens partenaires de Genève cherchent à le remettre dans les termes et les dispositions de l’accord de Genève, les autres hôtes des concertations présidentielles ne servant que de paravent soit par naïveté soit par calcul d’intérêt particulier pour cacher ce dessein paradoxal.
Il est encore temps…
Pour ce Haut cadre du FCC, ‘’il est encore temps de sauver le pays et notre démocratie d’une dérive autocratique. Dans cet ordre d’idées, le communiqué ayant sanctionné la retraite du FCC à Safari Beach sonne comme un tocsin auquel il faut absolument faire attention à cause du danger qu’il annonce. Ainsi, la reconnaissance de la nécessité de préserver l’Accord de la coalition, loin d’être un signe de faiblesse ou un aveu d’impuissance, procède plutôt de la conscience aigüe de l’intérêt majeur de notre Peuple et de notre Démocratie chancelante’’.
‘’Comme le Président KABILA, je persiste à croire que la coalition a toutes les raisons de continuer à exister. D’autant que l’opinion réalise maintenant plus qu’avant la portée sociale et politique de la décision historique du Président KABILA de ne pas briguer un troisième mandat par respect des dispositions pertinentes de la Constitution en la matière, de reconnaître courageusement la défaite de son dauphin, de passer pacifiquement le flambeau à son successeur et même, de mettre à la disposition de ce dernier, sa majorité parlementaire dans le cadre d’une coalition de gouvernance. Grâce aux tensions et aux troubles post-électoraux dans certains pays même de vieille démocratie, le Peuple congolais peut aisément réaliser le sort enviable auquel il a échappé à cause du sens politique du Président KABILA.
A ce sujet, il y a lieu de retenir une seule et grande leçon, à savoir, les frictions post-électorales et les différends électoraux ne constituent pas un privilège réservé aux seuls Etats de nouvelle démocratie et inaccessible aux pays de vieille démocratique. De ce point de vue, tous les pays sont logés à la même enseigne – Suivez mon regard.
Une raison de plus d’accorder respect et considération au Président KABILA qui, incontestablement, entre ainsi dans l’histoire avec grand H par la grande porte’’, insiste-t-il.
Non aux coups bas…
‘’Pour sauvegarder cette relique de la démocratie léguée au Peuple congolais par le Président KABILA ; doivent être mis à l’écart, les extrémistes et les opportunistes tout venant qui ne rêvent que de revanche à travers des coups bas et qui fourmillent dans l’environnement et le sillage du Président élu, en poussant très haut et très près de l’astre solaire ou trop près de la flamme. A l’approcher trop du soleil, il y a risque de tomber en perdant son cire comme l’antique Icare’’, conclut André-Alain Atundu Liongo, dans sa déclaration politique.
LPM
POINT DE PRESSE DE M. André-Alain ATUNDU LIONGO
Mesdames, Messieurs de la Presse,
L’opinion publique s’est émue à juste titre sur les raisons vraies ou supposées de la non-implication et de la non-participation du FCC aux consultations menées par le Président Félix TSHISEKEDI en vue de la création d’une Union Sacrée de la Nation.
La non-implication préalable du FCC par le Chef de l’Etat est la preuve flagrante d’une gouvernance unilatérale, contrairement à l’esprit de la démocratie et à l’esprit de l’Accord de la coalition.
En effet, quelles que soient les divergences vraies ou supposées entre les deux partenaires, une initiative d’une telle portée nationale ne pouvait intervenir à l’insu et dans l’ignorance arrogante du FCC. Est-ce par manque de considération ou par défi ?
Dans ces conditions non élucidées, la non-participation du FCC paraît d’une logique implacable – elle s’impose.
D’autre part, les conditions réelles du déclenchement du dialogue et la fin recherchée ou, en tout cas, déclarée de la coalition FCC-CACH montre et démontre que l’objectif premier, la finalité de ce dialogue est la destruction de la coalition par l’anéantissement du FCC dans la vie politique, afin de mettre le Président KABILA hors-jeu, d’une part, et de réconcilier les signataires de l’Accord de Genève dans un mouvement de prestidigitation remarquable qui donne l’impression de chercher à se gratter le menton en passant la main derrière la nuque.
Tous biens considérés, le FCC ne pouvait se faire hara kiri ou se rendre à Canossa en se présentant naïvement et docilement comme un mouton que l’on amène à l’abattoir. Car, nous dit La Fontaine, en toute chose, il faut considérer la fin. Le FCC n’a pas pour finalité d’offrir le Président KABILA en libation à un léopard qu’il aurait tiré du piège d’un filet.
Mesdames, Messieurs,
Construire et détruire, dit un adage, c’est toujours travailler. C’est ce principe qui a aidé Pénélope à attendre en toute fidélité le retour d’Ulysse, son mari.
Mais, les constructeurs savent d’expérience que, souvent, détruire revient plus cher que construire.
Par ailleurs, si construire conduit vers la voie du développement, détruire écarte l’idée même de l’évolution et éloigne les perspectives du développement.
A voir l’acharnement à vouloir écarter, à tout prix, le FCC dans les institutions et à éliminer KABILA du jeu politique, l’on peut aisément se rendre compte que cette tâche est particulièrement rude et onéreuse.
Que d’énergie inutilement perdue que l’on pourrait consacrer à la recherche du bonheur du Peuple d’abord, aujourd’hui désillusionné et abandonné au bord de la route de la recherche effrénée de l’enrichissement facile et sans cause.
Dès lors, quelles sont les perspectives de la coalition FCC-CACH ?
Comme le Président KABILA, je persiste à croire que la coalition a toutes les raisons de continuer à exister.
D’autant que l’opinion réalise maintenant plus qu’avant la portée sociale et politique de la décision historique du Président KABILA de ne pas briguer un troisième mandat par respect des dispositions pertinentes de la Constitution en la matière, de reconnaître courageusement la défaite de son dauphin, de passer pacifiquement le flambeau à son successeur et même, de mettre à la disposition de ce dernier, sa majorité parlementaire dans le cadre d’une coalition de gouvernance. Grâce aux tensions et aux troubles post-électoraux dans certains pays même de vieille démocratie, le Peuple congolais peut aisément réaliser le sort enviable auquel il a échappé à cause du sens politique du Président KABILA.
A ce sujet, il y a lieu de retenir une seule et grande leçon, à savoir, les frictions post-électorales et les différends électoraux ne constituent pas un privilège réservé aux seuls Etats de nouvelle démocratie et inaccessible aux pays de vieille démocratique. De ce point de vue, tous les pays sont logés à la même enseigne – Suivez mon regard.
Une raison de plus d’accorder respect et considération au Président KABILA qui, incontestablement, entre ainsi dans l’histoire avec grand H par la grande porte.
Pour sauvegarder cette relique de la démocratie léguée au Peuple congolais par le Président KABILA ; doivent être mis à l’écart, les extrémistes et les opportunistes tout venant qui ne rêvent que de revanche à travers des coups bas et qui fourmillent dans l’environnement et le sillage du Président élu, en poussant très haut et très près de l’astre solaire ou trop près de la flamme.
A l’approcher trop du soleil, il y a risque de tomber en perdant son cire comme l’antique Icare.
A tournoyer trop près de la flamme, il y a risque de perdre les ailes et la vie au contact du feu entrainant une mort certaine. Pour le salut de tous et l’intérêt réel des populations congolaises, il y a nécessité et urgence à revenir aux fondamentaux de la Constitution et de l’Accord de coalition par le respect des textes, grâce à une gestion collégiale, telle que convenue préalablement. C’est-à-dire, l’exclusion de tout ce qui pourrait prendre le partenaire par surprise.
C’est de l’irrespect des termes de cet accord qu’est né le malentendu mélodramatique au sujet de la nomination contestable des Juges de la Cour de Cassation et de la cérémonie de leur prestation de serment.
Pour mettre fin à cette situation qui n’honore ni la démocratie, ni la coalition, il faudrait éviter de trafiquer les textes et d’instrumentaliser la Justice. Car, la Justice instrumentalisée et au service du politique n’élève, en aucun cas, une Nation.
Il y a donc intérêt à préserver le juge de toute pression inconsidérée de quelque nature que ce soit pour lui permettre de jouer en toute sérénité intellectuelle et en pleine conscience morale, son rôle de censeur universel dans la vie politique et nationale, et ce, dans le respect de la discipline du corps judiciaire et de la déontologie de la justice vis-à-vis du citoyen, grâce à la dépolitisation du Magistrat et de la procédure. C’est là que le rôle de la Cour de Cassation est crucial en tant que responsable de l’unité dans l’interprétation des lois.
Mais, puisque la démocratie est caractérisée par un contrôle croisé et réciproque des pouvoir judiciaire, exécutif et législatif, il y a peut-être lieu, afin d’éviter l’impression dangereuse, dans le chef du Juge, d’une liberté sans limite et sans contrôle, de transformer le Conseil Supérieur de la magistrature en Conseil Supérieur de la Justice pour y inclure l’œil du Peuple par l’incorporation de la société civile.
Mesdames, Messieurs,
Il est encore temps de sauver le pays et notre démocratie d’une dérive autocratique.
Dans cet ordre d’idées, le communiqué ayant sanctionné la retraite du FCC à Safari Beach sonne comme un tocsin auquel il faut absolument faire attention à cause du danger qu’il annonce.
Ainsi, la reconnaissance de la nécessité de préserver l’Accord de la coalition, loin d’être un signe de faiblesse ou un aveu d’impuissance, procède plutôt de la conscience aigüe de l’intérêt majeur de notre Peuple et de notre Démocratie chancelante.
Mesdames, Messieurs,
Le spectacle ubuesque que nous offrent les Etats-Unis à l’occasion de l’élection présidentielle, alors qu’elle a la réputation d’être une démocratie modèle, suscite moult questions et interrogations sur la capacité d’un système démocratique in se d’assurer une élection crédible et sur le rôle déterminant de l’Acteur politique quant au déroulement normal et à la bonne fin d’un processus électoral.
D’autre part, les meurtriers troubles post-électoraux enregistrés de par le monde nous donnent la vraie dimension des convictions démocratiques du Président KABILA dont la grandeur d’âme a permis une passation de pouvoir pacifique avec en prime, une coalition politique de gouvernance.
Bien plus encourageant, depuis son départ du pouvoir, KABILA n’a pas changé d’un iota dans ses convictions politiques, ni dans son engagement d’aller partout où l’exige l’intérêt du Peuple congolais.
C’est le sens profond à donner à la tournée diplomatique de ses émissaires pour éviter à la République Démocratique du Congo de tomber dans le précipice au bord duquel certains collaborateurs zélés du Chef de l’Etat voudraient le pousser.
En effet, la République Démocratique du Congo ne pourrait être sauvée en s’employant à créer un groupe contre le FCC ou à éliminer physiquement le FCC de la scène politique pour neutraliser son Autorité Morale.
Ainsi, profiter des consultations présidentielles pour prôner la destruction de la coalition FCC-CACH et l’élimination physique du FCC n’est pas suivre la voie de la raison, ni l’intérêt majeur des populations congolaises. Les partisans d’une telle solution sans issue sont sous l’emprise de leur aversion morbide contre KABILA et de la fringale de positionnement.
Notre Pays ne peut se développer et notre démocratie ne peut s’implanter sans le respect des textes convenus de commun accord, sans la transparence dans la gestion, ou dans l’unilatéralisme dans la gouvernance et ce, dans un esprit d’esquive.
Mesdames, Messieurs de la Presse,
Au-delà du lâchage contreproductif de la coalition par l’Autorité Morale du CACH, les consultations présidentielles ressemblent à un poker menteur où le Président cherche à mettre ses partenaires de Genève sous sa coupe fort d’une majorité parlementaire qui serait issue des cendres du FCC tandis que ses anciens partenaires de Genève cherchent à le remettre dans les termes et les dispositions de l’accord de Genève, les autres hôtes des concertations présidentielles ne servant que de paravent soit par naïveté soit par calcul d’intérêt particulier pour cacher ce dessein paradoxal.
Je voudrais conclure ma communication par la réflexion plutôt désabusée de l’économiste français BAVEREZ sur l’avenir incertain de la démocratie dans le monde ou certains peuples donnent l’impression de vouloir combattre la liberté dans une conception turbide de la démocratie.
Voici donc la citation de BAVEREZ tirée de son livre, l’alerte démocratique : «ET SI LA DEMOCRATIE DISPARAISSAIT SOUS NOS YEUX. IMPENSABLES ? POURTANT, ELLE SE TROUVE AUJOURD’HUI EN ETAT D’URGENCE MENACEE PAR SES PROPRES CITOYENS TENTES PAR LA DEMAGOGIE ET L’AUTORITARISME».
Fait à Kinshasa, le 12/11/2020
André-Alain ATUNDU LIONGO