« Nous demandons à nos partenaires (du FCC) d’arrêter de gesticuler autour de la mort de ce vaillant combattant », le Général Delphin Kahimbi, déclare le président intérimaire de l’UDPS.
Sur TOP CONGO FM, Jean-Marc Kabund (Photo) « demande à nos amis de ne pas mettre la poudre aux feu en mettant sur la place publique à quel point le régime passé avait politisé l’Armée et veut montrer à l’opinion qu’ils continuent à avoir une mainmise sur l’Armée ».
Pour lui, « il apparaît de manière ostensible que nos partenaires continuent à exercer une certaine influence sur des hauts gradés de l’Armée violant le principe sacro-saint de la Constitution qui impose l’apolitisme à notre Armée ».
Jean-Marc Kabund « considère cette posture anti-républicaine, des gesticulations provocatrices, absurdes et ridicules ».
Il se dit « intrigué » par « cette arrogance de vouloir faire croire à l’opinion qu’ils détiennent une influence sur l’Armée et les services de sécurité. Je dénonce cette façon de faire les choses. C’est anti-constitutionnel. C’est scandaleux de donner une image où l’Armée est à la solde d’un groupe d’individus ».
Pas intimidés
« Au niveau de l’UDPS, nous ne laisserons pas intimidés. Et cela doit s’arrêter. Nous ne voyons pas comment cela peut bloquer la suite des discussions » sur les nominations dans les entreprises publiques.
Parce que « Félix Tshisekedi, Chef de l’Etat, est le commandant suprême des Forces armées. En ce moment, il est le plus à être affligé par la mort du Général » Delphin Kahimbi.
Tout en estimant que « les enquêtes entamées pourront élucider, dans les jours à venir, les circonstances de la mort du Général », Jean-Marc Kabund exhorte « les partis politiques à ne plus mettre leurs mains dans le fonctionnement de l’Armée ».
Mort mystérieuse (FCC)
Qu’à cela ne tienne, « il y a énormément d’interrogations », indique Félix kabange Numbi qui dit avoir appris que le Général Delphin Kahimbi « était désarmé à 22 heures par les soldats qui sont venus de la maison civile alors que quand un Général est suspendu, cela ne signifie pas qu’il est relevé de ses fonctions ».
Ce cadre du FCC demeure convaincu que « cette mort reste mystérieuse. Nous exigeons que soient élucidées ses circonstances » et que se sache « qui a donné l’ordre qu’on le désarme ».
Il révèle même qu’il y avait « des menaces qui pesaient sur cet officier ». Et donc, selon lui, « ce décès peut avoir des répercussions sur différentes institutions. La lumière doit être faite ».
24 heures après sa suspension de toutes ses fonctions, le Général Delphin Kahimbi, sous-chef d’État major en charge du renseignement, a été retrouvé mort vendredi matin en sa résidence à Kinshasa. Le Haut-commandement militaire a annoncé qu’une « enquête est diligentée pour élucider les circonstances » de ce décès.
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