Le Vice doyen chargé de l’enseignement de la faculté de Droit de l’université de Kinshasa Barthélemy Omeonga Tongomo a entretenu sur Acturdc.Com sur un point très capital concernant la réforme et la participation de la jeunesse congolaise aux élections de 2023. Ce dernier a relevé plusieurs points focaux qui aideront la jeunesse congolaise de participer massivement aux élections de 2023 .
«Un cadre a dit chaque peuple mérite ses gouvernants, c’est à dire, ceux que nous choisissons, nous mérite. Est ce que notre jeunesse n’est pas celle qui donne sa voix pour un petit rien venant des hommes politiques ?
L’école de stratégie belge en 1959 avait publiée une déclaration : les congolais que nous voyons n’ont pas encore droit à l’indépendance, parce que demain ils seront appelés à voter leurs dirigeants, mais ces derniers ne comprennent pas encore les conséquences d’une élection. Ils sont bornés sur le problème d’ordre matériel, comment manger, comment s’habiller normalement».
Il ajoute encore que «les congolais sont bornés sur les tributs, les clans. Pouvez-vous imaginer qu’un député qui ne gagne pas et ce dernier évoque une idée absurde, que ma famille est plus nombreuse que toute ma circonscription, comment dois-je perdre ? »
Selon le professeur «nous avons deux types de participation aux jeux politiques: la participation quantitative et la participation qualitative. Dans la première participation beaucoup de jeunes se lancent en politique, dans les institutions. Pouvons-nous dire que la jeunesse congolaise ne participe t-elle pas aux jeux politiques ? Lumumba est né en 1925 et est devenu premier ministre en 1965 , il avait 35 ans , Kasavubu aussi également; Mobutu est né en 1930 et en 1965 devint président de la République à 35 ans; Laurent Kabila était jeune, Joseph Kabila est né en 1971 et devint président en 2000 il avait 29 ans , Félix Tshisekedi est jeune; Sama Lukonde et son gouvernement c’est toujours la jeunesse qu’est-ce qui bloque cette jeunesse ? Elle reste aux encablures de l’échec ».
La quintessence pour l’instant aux jeux politiques ce n’est pas seulement la participation quantitative, mais la participation qualitative qui est très importante pour une jeunesse qui veut évoluer. Une jeunesse responsable. Ailleurs une élection peut être un referendum. Par exemple le cas du vaccin, il y a ceux qui soutiennent et ceux qui ne soutiennent pas le vaccin . Les gens qui sont derrières ces candidats, il y a ceux qui soutiennent et qui ne soutiennent pas. Une jeunesse qui cogite normalement peut construire en un seul jour, parce qu’elle a de l’énergie jeunes congolais soyez responsables », a t-I’ll conclu.
Edine Ndjeshi / Acturdc.Com

