La ville de Butembo est à ce jour secoué par l’insécurité sous diverses formes. A part des cas de tueries, incursions nocturnes et des menaces sur certaines personnes par des inconnus ; certains petits esprits s’adonnent également à des pratiques fétichistes pour des raisons obscures.
Constat réalisé par notre correspondant à l’issu des échanges d’information des communes à la parade de ce lundi 05 Juin à l’hôtel de ville de Butembo sous la présidence du maire adjoint et intérimaire Patrick Tshiko.
Malgré une accalmie apparente dans certains coins de la ville, en général tout Butembo est secoué par l’insécurité. Des incursions nocturnes avec des tueries enregistrées la semaine dernière, la population vit encore dans la peur comme pour le phénomène Kasuku.
Des présences des groupes Maï Maï sont aussi signalées dans les environs de la ville. Le chef de bureau parle également des quelques jeunes filles mineures surprises en pleines pratiques fétichistes au quartier Rueda.
Évoquant la tragédie malheureuse qui a frappé la police vendredi dernier, le lendemain un autre policier a tenté de se suicider. Il a été empêché par les siens.
Si dans la commune Kimemi le chef de bureau est aussi revenu sur l’assassinat de Rachel, il a indiqué que les services sont à pied d’œuvre pour retrouver les malfrats.
A ce sujet, le chef de division unique à la mairie exige des enquêtes sur tous les cas d’insécurité à Butembo. Katsuva Terya Awite regrette que les services se transforment en une majorité dormante. Il fustige que malgré des charges sur des présumés bandits quelques fois le résultat des enquêtes n’aboutissent pas.
Par ailleurs, le maire Patrick Tshiko s’est montré méfiant à l’égard du bourgmestre adjoint de Kimemi toujours absent dans ces circonstances. Plus grave à l’absence du titulaire aucun rapport de service ne parvient à la hiérarchie.
Rédaction/Acturdc.com
