Depuis quelques jours, les cordons ne s’accordent plus entre le Gouverneur Richard Muyej et le Vice-Gouverneur Fifi Masuka Saini. Les deux aurorités provinciales s’accusent à travers des correspondances adressées à l’assemblée provinciale.
Cette crise de confiance s’est installée depuis que Fifi Masuka a dénoncé les détournements des deniers publics et les surfacturations des marchés de gré à gré et à titre d’exemple le Vice-Gouverneur fait référence aux travaux du centre minier de négoce et à la construction de l’aéroport moderne de Kolwezi, pour ne citer que cela.
Pour les humiliations subies, Fifi Masuka dit « s’en remettre à la première institution de la province, avocat du peuple, pour la constitution d’une commission pour constat ».
« Au regard de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces, le Gouverneur est le chef de l’exécutif provincial et représente la province en justice et auprès des tiers alors que le Vice-Gouverneur assure l’intérim du Gouverneur en cas d’empêchement et exécute les taches qui lui sont expressément confiées », a écrit Richard Muyej dans “Réponses aux contrevérités du Vice-Gouverneur“. Une manière de rejetter toutes les accusations portées contre lui.
Une commission spéciale de contrôle chargée de vérifier la réaction écrite du Gouverneur et les déclarations écrites du Vice-Gouverneur a été mise sur pied par l’assemblée provinciale. Cette commission ad hoc a pour entre autres missions procéder à la vérification sur l’usage des fonds empruntés aux banques pour la construction du centre de négoce et de l’aérogare et proposer les voies de sortie de la crise.
Les conclusions de la mission sont attendues pas avant le jeudi 24 décembre 2020.
Election-net/Acturdc.com