Proposition loi Minaku : La colère atteint son paroxysme.

Aubin Minaku joue-t-il avec le feu ? Alors que le pays est concentré sur la lutter contre l’ennemi commun, le Coronavirus, voilà une affaire pour le moins anodin qui vient éclabousser la classe politique, visiblement plus déferlante que le procès dit de 100 jours. Aubin Minaku, député national du FCC a initié des proposition de lois visant d’après lui, à reformer le système judiciaire, mais qui confèrent un peu plus de pouvoir au ministre de la justice. Le pays est comme en feu en ce moment, la colère des acteurs politiques fuse de partout.

L’UDPS, parti présidentiel qui est en même en coalition avec le FCC, dénonce la manœuvre du FCC de pouvoir contrôler la justice et menace de descendre dans la rue au cas ces proposition des lois ne sont retirées. À la coalition Lamuka, les esprits sont également touchés. Les leaders cette famille politique ; Moïse Katumbi, Adolphe Muzito et Martin Fayulu sont montés au créneau appelant le peuple à être vigilant face à cette vicieuse démarche. Moïse Katumbi l’a même qualifié de « banditisme du FCC «  , qui doit selon lui  » cesser « .

D’autres députés nationaux comme Claudel André Lubaya, Delly Sesanga, ont également manifesté leur indignation vis-à-vis des projets de lois initiés par leurs collègues. Noël Tshiani, a lui aussi préconisé la rue comme solution pour barrer la route au FCC. D’un tempérament calme et rarement virulent, ce candidat malheureux de l’élection présidentielle de 2018, semble blessé dans son propre amour, et difficile de le cacher. “Le FCC dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale et au Sénat pour faire passer les propositions de loi de Minaku afin de réduire l’indépendance de la magistrature. Cette majorité est fictive car le peuple n’est pas avec le FCC. Nous descendrons dans les rues pour faire échec à cette provocation » , a-t-il déclaré sur son compte twitter.

Aubin Minaku et son collègue Sakata ont-ils allumé un feu qu’il ne sauraient éteindre ? La colère engendrée par ces propositions des lois pourraient pousser certains acteurs politiques plus loin… L’UDPS et Lamuka rarement d’accord depuis l’élection de 2018 ont pourtant convergé cette fois bien que de manière isolée pour demander au peuple de se tenir prêt. Prêt à descendre dans la rue au mot d’ordre.

Acturdc.com

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