Tenue le 04 mars dernier sous l’égide du Chef de l’État, le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la 43e réunion du conseil des ministres n’a pas épargné la question des enjeux de la deuxième revue du programme avec le Fonds Monétaire International (FMI). Le président a rappelé au gouvernement, à en croire le compte-rendu du gouvernement, rappelé au gouvernement la nécessité de satisfaire à cette deuxième revue prévue au mois d’avril prochain pour se doter des moyens financiers supplémentaires dans l’exécution du programme de développement local de 145 territoires de la République Démocratique du Congo.
« Le satisfecit permettra le décaissement au mois de juin d’un deuxième droit des tirages spéciaux (DTS) qui constituera pour le gouvernement de la République Démocratique du Congo un financement additionnel en faveur de la mise en œuvre optimale du plan de développement local des 145 territoires. Ainsi, le Premier Ministre, Chef du gouvernement ainsi que le ministre des Finances ont été invités à ne ménager aucun effort pour accélérer au travers les agences d’exécution la réalisation des travaux en vue de maximiser le taux d’absorption des ressources de la première tranche des DTS de 3 millions USD», dit le compte-rendu du conseil des ministres.
Le rapports entre Kinshasa et les institutions de Bretton Woods se sont améliorés davantage ces derniers mois. Le Conseil d’administration du FMI a d’ailleurs achevé la première revue au titre de l’Accord de facilité élargie de crédit (FEC). Il a par la même occasion ordonné le décaissement de 212,3 millions de dollars pour la RDC. Cet argent a servi à renforcer les réserves internationales de la Banque centrale et aider à répondre aux besoins de la balance des paiements. « Cela compte tenu des risques à la baisse pour les perspectives et la reprise de l’économie nationale et mondiale », précise le FMI.
La RDC est en programme avec le FMI. Cet accord de 36 mois concerne 1,52 milliard de dollars. Il avait été approuvé par le Conseil d’administration du FMI le 15 juillet 2021. Cette enveloppe financière de trois ans soutiendra un programme de réformes structurelles ambitieux visant à promouvoir une croissance économique durable en intensifiant la mobilisation des recettes intérieures, améliorant la gouvernance et renforçant la politique monétaire.
Ce deuxième décaissement se fait dans un contexte favorable pour l’économie congolaise qui se redresse. La croissance pour 2021-2022 a été revue à la hausse (5,4% et 6,2%). L’autre bonne nouvelle est la production minière qui est au vert dans un pays où l’inflation est restée ancrée à environ 5%. Le premier décaissement était également de 216,9 millions USD. Il avait lieu en juillet dernier.
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