Dans une déclaration faite à Kinshasa le lundi 25 juin dernier, le président de l’Union des Démocrates pour le Progrès Social, Félix Tshisekedi a posé six conditions pour des élections apaisées
- Le remplacement immédiat de son délégué à la CENI ;
- La mise à l’écart de la machine à voter ;
- Le nettoyage du fichier électoral pour y extirper tous les électeurs fictifs ;
- L’institution d’une commission d’enquête indépendante afin d’effectuer un contrôle sur la gestion des fonds mis à la disposition de la CENI ;
- Le respect par la CENI des règles et procédures en matière de passation des marchés publics et de gestion des fonds public ;
- L’organisation d’un audit externe par la Cour des comptes sur la gestion des fonds alloués.
Pour Félix Tshisekedi, le premier point évoqué n’a jamais trouvé échos favorable alors les autres regroupements politiques ont vu leurs représentants être remplacés à la centrale électorale.
« Nonobstant les recommandations contenues dans l’accord de la Saint-Sylvestre et en dépit de toutes les initiatives et démarches entreprises par l’opposition politique, par nos partenaires ainsi que par les députés de l’UDPS pour que le délégué désigné par le Parti puisse entamer sa mission, en tant que Rapporteur de la CENI, ce dernier n’est toujours pas investi, alors que les autres partis représentés au sein de cette institution en l’occurrence le MLC, l’UNC et le PPRD ont aisément remplacé leurs délégués au sein de cette institution depuis plus d’une année », a dit Félix Tshisekedi.
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