Processus électoral en RDC : la Chine décide de jouer à l’arbitre

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L’ambassadeur chinois, Zhu Jinhg a, à l’issue de l’audience lui accordée par le président de l’assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia Pwanga le lundi 18 avril 2022, donné la position de son gouvernement par rapport au processus électoral en République démocratique du Congo. La Chine qui prône la non ingérence des pays étrangers dans les affaires intérieures du Congo dont le processus électoral, est prête à accompagner la RDC pour un processus électoral plus consensuel et paisible.

« La position du gouvernement chinois par rapport au processus électoral congolais se résume en trois points. D’abord, le processus électoral est une affaire congolaise. Donc c’est aux congolais de piloter et de contrôler ce processus. Les États étrangers ne peuvent pas faire des ingérences dans les affaires intérieures du Congo. Deuxième point, ce processus électoral est très important pour l’avenir de la RDC. C’est pourquoi, nous pensons que ce processus doit être une opportunité de plus de dialogue, de former davantage de consensus national, cohérence nationale et créer plus de conditions favorables à un développement durable et paisible du pays au lieu de créer de nouvelles crises, nouveaux conflits. Troisième point, la Chine nous sommes en tant que partenaire stratégique et pays membre permanent du Conseil de Sécurité, nous sommes attentifs à ce processus électoral, bien que nous respectons le principe non ingérence, tout en respectant la souveraineté de l’Etat congolais. Nous sommes prêts à accompagner le peuple et l’Etat congolais dans ce processus électoral en créant avec tous les partis politiques congolais et avec les partenaires internationaux et régionaux de la RDC, créer les conditions favorables à la paix et à la stabilité pour que ce processus électoral se déroule dans les conditions paisibles et consensuelles», a-t-il déclaré.

Il sied de noter que les prochaines échéances électorales en République Démocratique du Congo sont prévues en 2023. Le gouvernement congolais et l’instance électorale ce sont accordés sur le respect de la constitution et du calendrier de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

La révision de la Loi électorale divise les élus du peuple à l’Assemblée nationale. Les députés proches du FCC et de Joseph Kabila ont même décidé de sécher les plénières ayant trait à la révision de la Loi électorale.

Gaël Hombo/acturdc.com

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