Processus électoral en 2023 Le Professeur Abbel Ngondo Ndjondo n’est pas pessimiste, il croit que “tout ira mieux”

Abbel Ngondo Ndjondo Professeur à la faculté des sciences sociales administratives politiques, au département des sciences politiques et administratives. Il est politologue et expert en matières électorales. Il n’a pas hésité pour donner son point de vue quant aux élections de 2023, il croit que tout ira mieux en 2023, les élections seront organisées sans inquiétude. Il pense qu’avant le scrutin électoral de 2023, la cartographie électorale connaîtra un succès éclatant par la commission électorale nationale indépendante, si cette dernière œuvre en étroite collaboration avec les membres de la société civile, du government ainsi des acteurs politiques.

« Je voudrai demander à tous ceux qui sont pessimistes, e
à ceux qui pensent que les élections n’auront pas lieu peut-être dans le délai constitutionnel, peut-être pas, je veux leur demander d’accompagner la CENI dans cette opération de cartographie. Dès lors que la CENI a commencé les opérations par la formation des agents sur la cartographie des centres d’inscriptions, c’est déjà le début de la révision du fichier électoral », dixit Abbel Ngondo Ndjondo.

Pour la réussite totale et la mise en jour de la cartographie électorale, le politologue et expert en matières électorales recommande à la CENI de travailler en synergie avec le gouvernement, les acteurs politiques ainsi que les membres de la société civile qui doivent intervenir dans toutes les étapes de processus.

« La cartographie est une opération où la CENI essaye d’identifier là où on doit implanter les centres d’inscriptions, vous savez que c’est dans les centres d’inscriptions que les électeurs partent s’enrôler, c’est dans les centres d’inscription où on établit les listes électorales. Je ne voudrai pas que les acteurs politiques puissent réclamer plus tard et dire qu’on a pas installé les centres d’inscription dans telle ou telle circonscription ; c’est maintenant là que tous les acteurs doivent participer pour identifier ensemble avec la CENI là où on doit installer les centres d’inscriptions et selon le prescrit légal appliqué par la CENI. Cette dernière doit travailler en collaboration avec le gouvernement principalement le ministère de l’intérieur et cela à tout le niveau. Vous savez qu’en 2006 et 2011, si on n’a pas pu organiser les élections locales, c’est parce qu’il y a eu une mauvaise cartographie; et celle-ci n’était pas le fait de la CENI mais plutôt c’est le fait du gouvernement qui n’avait pas mis à la disposition de la Ceni toutes les circonscriptions correspondant aux différents scrutins .

Edine Ndjeshi / Acturdc.Com

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