L’AFC/M23 a posé des conditions précises en vue de sa participation au dialogue direct avec le gouvernement congolais qui doit se tenir à Luanda. Parmi les principales exigences, le mouvement rebelle demande que le président Félix Tshisekedi exprime publiquement et sans ambiguïté son engagement pour des négociations directes avec leur organisation.
Cette demande est cruciale, car l’AFC/M23 insiste sur le fait que toute négociation sérieuse doit commencer par une déclaration claire de la part du gouvernement congolais.
De plus, l’AFC/M23 met en avant la nécessité pour la médiation angolaise d’informer officiellement toutes les parties prenantes du processus, ainsi que de clarifier les termes de référence du dialogue. Le mouvement rebelle dénonce le fait qu’il n’a pas été formellement saisi de l’initiative, se contentant pour l’instant d’un simple communiqué publié sur le compte Facebook de la Présidence angolaise. Pour eux, un cadre officiel et structuré est essentiel pour garantir la transparence et la crédibilité des négociations.
Enfin, l’AFC/M23 rappelle que les résolutions prises lors du sommet conjoint des Chefs d’État de l’EAC (Communauté Est-Africaine) et de la SADC (Communauté de Développement de l’Afrique Australe) à Dar es Salaam le 8 février 2025 doivent être respectées. Malgré ces conditions, le mouvement reste attaché à une solution pacifique et réaffirme que seule une négociation directe pourra aboutir à une résolution durable de la crise qui touche l’est de la République Démocratique du Congo.
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