Procès Salomon Kalonda: La décision de la Cour militaire à nouveau renvoyée au 15 novembre, le prévenu entend obtenir une remise pour une prise en charge médicale 

L’arrêt avant dire droit de la Cour militaire dans le procès impliquant Salomon Kalonda, conseiller spécial de Moïse Katumbi, n’a pas été  rendu ce vendredi 10 novembre comme prévu. Le coordonnateur du collectif des avocats Salomon Kalonda, Me Gérard Ledi a annoncé à ACTUALITE.CD que le prévenu n’a pas été régulièrement signifié de l’audience, d’où la justification du renvoi pour mercredi 15 novembre prochain. 

Cette décision devrait trancher sur la demande du ministère public de tenir une audience à l’hôpital où se trouve Salomon Kalonda pour ses traitements  et celle des avocats du prévenu qui ont sollicité une remise à trois mois pour permettre à leur client de comparaître en bonne santé.

Dans l’une des audiences antérieures, la correspondance du médecin avait révélé que l’état de santé de M. Kalonda ne pouvait pas permettre qu’il soit extrait de la clinique pour une comparution devant les juges.

« Vue l’instabilité de santé de monsieur Salomon Kalonda, notamment vu le risque d’un accident vasculaire cérébrale hémorragique ou toute autre complication liée à son état de santé, je déconseille son extraction de la clinique et je ne saurai pas le faire extraire pour ce jeudi 2 novembre 2023 « , disait la correspondance du médecin adressée à la Cour militaire.

La défense avait précisé que 19 médecins venant notamment de la clinique universitaire de Kinshasa et de l’hôpital général de référence de Kinshasa, ex Maman Yemo, requis par l’Auditorat, ont établi réellement que l’état de santé de Salomon Kalonda nécessite une bonne prise charge.

Salomon Kalonda Idi a été arrêté le 30 mai à l’aéroport de N’djili, à Kinshasa. Depuis son arrestation, ses avocats contestent les accusations portées contre lui et remettent en question la légalité de la procédure ayant conduit à sa détention. La conseillère de Moïse Katumbi a qualifié cette procédure judiciaire de « procès de la honte » et sa défense soutient qu’il s’agit d’une machination politique visant à éliminer un adversaire politique.

/actualité.cd