Jean Claude Katende fait l’objet des menaces de mort depuis un certain temps. À en croire le président de l’ASADHO -Association Africaine de défense des Droits de l’Homme-, ces menaces dont il est victime émanent des personnes se réclamant du parti présidentiel, qui veulent à tout prix le faire taire concernant ses *interventions dans l’affaire Salomon Kalonda, le conseiller spécial du candidat Président de la République Moïse Katumbi. Cet activiste des droits de l’homme a même brandi les numéros de téléphone de ses bourreaux virtuels non autrement identifiés.
Le président de l’ASADHO -Association Africaine des Droits de l’Homme, Jean Claude Katende a dénoncé, ce mardi 7 novembre, à travers son compte X, de multiples menaces de mort dont il fait l’objet, suite à ses interventions sur l’affaire opposant le Conseiller spécial Salomon Kalonda au Ministère public.
« Je dénonce les détenteurs de ces numéros de téléphone 0850863030 et 0995738462, qui se réclament être membres de l’Udps, qui me menacent de mort à cause de mes interventions sur l’affaire de Salomon Kalonda. Je leur dis que je vais parler encore de ce dossier à cause des injustices », a déclaré Jean-Claude Katende.
Pour l’ASADHO, ce procès est purement politique. Très excité, Jean-Claude Katende a ainsi rempli la toile par des messages contre l’injustice, en invitant le pouvoir en place à éviter le règlement des comptes.
« J’invite ceux qui sont au pouvoir, à quelque niveau que ce soit, d’éviter le règlement des comptes. Quand vous ne serez plus au pouvoir, vous risquez de subir la même chose. Le pouvoir est une roue qui tourne. Ne l’oublions jamais. La justice est rendue au nom du peuple congolais. Étant donné un membre de ce peuple, je dénonce l’injustice dont les personnes innocentes sont victimes. C’est le cas de Stanis Bujakera et de Salomon Kalonda. Un jour, l’histoire nous donnera raison. » a-t-il publié quelques jours plutôt.
Rappelons que Salomon Kalonda avait été enlevé le 30 mai 2023 par les services de sécurité à l’Aéroport International de N’djili, à Kinshasa, avant d’être détenu à la DRM -Direction de Renseignement Militaire-, ex-DEMIAP et transféré ensuite à la Prison Militaire de Ndolo.
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