Procès 100 Jours : Quand la partie civile charge la conscience des juges

La 5ème audience du procès 100 jours opposant Vital Kamerhe et l’homme d’affaires libanais Jammal contre l’État congolais autour des détournements, blanchiment d’argent et corruption a été essentiellement consacré à la plaidoirie. La partie civile qui représente la République Démocratique du Congo s’est montrée, à travers son plaidoyer, très armées d’éléments pour clouer la défense.

Plusieurs révélations ont alors été faites dont les plus surprenantes sont celles sur les acquis immobiliers du couple Kamerhe en France au courant de l’année 2019, et une énorme somme d’argent exprimée en millions que détiendrait en commun le couple Kamerhe dans un compte.

À la grande désolation de la défense, ces grandes et graves révélations faites par la partie civile viennent renforcer un peu plus les soupçons sur les détournements autour desquels se tient ce procès qualifié de « procès du siècle en République Démocratique du Congo ».

En atterrissant dans sa plaidoirie, la partie civile a appelé le tribunal à prendre une décision qui va honorer la mémoire du juge Raphaël Yanyi, de condamner Kamerhe et Jammal, et de les contraindre à rembourser la somme de 47 millions de dollars. Ainsi, la partie civile a fait voir au tribunal qu’elle n’a pas encore oublié le juge Raphaël Yanyi mort en pleine bataille et dans l’exercice de son devoir.

Ceci étant, la partie civile ne pouvait que charger la conscience des juges pour honorer la mémoire du juge Raphaël Yanyi, en condamnant Kamerhe et Jammal, car selon eux, leur culpabilité a été prouvée, et alors le droit doit être bien dit.

Trésor Trecha / Acturdc.com

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